Résumés des présentations

Titres des résumés

 

 

Résumés

 

Apport des SIG à la caractérisation des paramètres physiographiques de contrôle de l’écoulement de surface dans trois sous-bassins versants des Monts Mandara (Extrême-Nord Cameroun)

HALIMASSIA EMINA (1), KOSSOUMNA LIBA’A Natali (2), GANOTA Boniface (3), BASKA TOUSSIA Daniel Valérie (4), DJIBRILLA Paul (5), DZEUFACK DJOUMESSI Gaëtan Arthur (6)

 

1) Doctorant / Université de Maroua
2) Professeur des Universités / Université de Maroua
3) Maître de conférences / Université de Maroua
4) Maître de conférences / Université de Maroua
5) Assistant / Université de Maroua
6) Doctorant / Université de Yaoundé I

 

Résumé. Ce travail montre le potentiel des systèmes d’information géographique (SIG) pour l’évaluation des caractéristiques physiographiques qui conditionnent l’écoulement superficiel de trois sous-bassins montagnards à savoir les SBV du Mayo Mandia et Zamay situés sur les piedmonts et le SBV du Moutfoum situé sur le plateau. Le traitement des MNT issu d’images SRTM de 30 m de résolution à l’aide des SIG a conduit à l’extraction des différents sous-bassins, la confection de cartes thématiques et le calcul automatique de plusieurs paramètres physiographiques (taille, forme, pente, densité de drainage, etc.) pour chaque sous-bassin. L’objectif de ce travail est de mettre en évidence le poids de ces paramètres sur l’écoulement de surface. La corrélation entre ces variables physiographiques et quelques paramètres qui caractérisent cet écoulement montre que de fortes pentes induisent des écoulements torrentiels avec une vitesse de ruissèlement plus modérée au niveau du plateau (1,36 m/s pour le Mayo Moutfoum). Les écoulements sont plus intenses sur les piedmonts respectivement de 2,78 m/s et 2,11 m/s pour le Mayo Mandia et le Mayo Zamay. Mots-clés : SIG, MNT, Caractéristiques physiographiques, bassin versant, écoulement superficiel

 

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Système d’Information Géographique et analyse de l’accessibilité aux structures sociales de base dans les communes rurales du département des Bamboutos (Ouest-Cameroun)

YEMELONG TEMGOUA Nadine (1)

 

(1) Chargée de Cours, École Normale Supérieure, Université de Bamenda (Nord-Ouest du Cameroun), travail effectué dans le cadre d’un stage à l’Université Libre de Bruxelles (Belgique), Juin-Décembre 2018

 

Résumé. Les communes sont parfois confrontées à plusieurs problèmes parmi lesquels le manque d’outils pour la gestion de leurs infrastructures. Cette étude se propose de montrer comment les SIG libres peuvent contribuer à étudier l’accessibilité des populations aux structures sociales de base liées à l’éducation, la santé et à l’eau potable. La méthodologie utilisée est basée sur l’analyse de la distance à la structure sociale la plus proche. Les données spatiales et attributaires relatives aux structures sociales de base ont été collectées dans les Communes de Babadjou, Batcham et Galim. Le traitement des données a abouti à la création des cartes de surface de distance autour de ces structures. Les résultats montrent que, de façon globale, la majorité de la population peut accéder à pied à une structure sociale en une heure au plus, mais lorsque d’autres facteurs interviennent à l’instar du type de structure, la proportion ayant accès diminue considérablement. Les SIG libres, de part leur efficacité et l’absence de coût, se positionnent comme des outils adaptées Communes des pays en voie de développement. En utilisant ces outils, les décideurs ont la possibilité de faire une meilleure planification dans les territoires dont ils ont la charge telle que prévu dans le processus de décentralisation. Mots-clés : Systèmes d’Information Géographique (SIG), décentralisation, accessibilité, structures sociales, département des Bamboutos, Ouest-Cameroun.

 

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Données de drone et quickbird : Quelles utilités pour la planification du développement local à Baboné (Cameroun)

 

NDJOUNGUEP Jusacar (1), MEDIEBOU Chindji (1), POUABE Lucien (2)

 

(1) Géographe, chercheur, Université de Yaoundé I
(2) Topographe, Gloval Map and Survey Engeniering

 

Résumé. La cartographie constitue un instrument indispensable dans la problématique de gestion et d’aménagement du territoire. Elle est une base pour un meilleur dimensionnement des ouvrages et la facilitation des lotissements fonciers en milieu rural. Cet article a pour but d’élaborer la cartographie de l’état des lieux de l’implantation humaine, des équipements et des infrastructures. Pour y parvenir, nous avons procédé au croisement des données cartographiques, de photogrammétrie, satellitaires et des Ground Control Point (GCP) afin de proposer de meilleurs outils de prise de décision. Les résultats montrent d’une part des cartes thématiques (topographique, occupation du sol, infrastructures) produite sur la base du croisement des des données suscitées. D’autre part, une base de données des GCP qui ont été implantés et observés à partir des récepteurs de Géolocalisation et Navigation par un Système de Satellites (GNSS). Les cartes obtenues, permettent de mettre à jour les cartes topographiques produites au Cameroun en début des années 1980. Elles permettent de concevoir une base de données pour un meilleur dimensionnement des infrastructures et le suivi de la densification des bornes du réseau géodésique sur le territoire. Mots-clés : Drone, Quickbird, foncier rural, Développement local, base de données

 

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Changements du couvert végétal dans la réserve de Zamay à l’Extrême-Nord Cameroun et rôle des actions anthropiques

 

TSIMI EBOLO Armand (1), Remi JIAGHO (2), ETOUNA Joachim (3), Éric FOTSING (4)

 

(1) Université de Ngaoundéré, Laboratoire de Géomatique
(2) Université de Yaoundé 1, Ecole Normale Supérieure
(3) ONG I Love Geomatic. Yaoundé
Université de Dschang, IUT Victor Fotso de Bandjoun

 

Résumé. La présente étude pose le problème de l’impact de l’accroissement de la population réfugiée sur la végétation ligneuse de la réserve forestière de Zamay. L’objectif principal est d’évaluer l’impact de l’afflux des réfugiés sur la dynamique du couvert végétal. La démarche adoptée se fonde sur les observations de terrain, les entretiens auprès des autorités de gestion de la réserve ainsi que des chefs traditionnels, et des enquêtes menées auprès des populations environnantes. Il s’est aussi agi d’exploiter les images satellitaires en effectuant une classification hiérarchisée des zones d’occupations. Les résultats issus de cette étude montrent qu’entre 2000 et 2013, la forêt a régressé de 42,7% à 29,2% et qu’entre 2013 et 2021, elle a connu une nette progression en passant de 29,2% à 33,3% de son couvert végétal. Les conséquences de la perte du couvert forestier observée avant 2003 s’est traduite par l’extension des zones de cultures et les conséquences sont d’ordre biophysiques (l’érosion hydrique, l’érosion éolienne), et socio-économiques. La reprise observée après 2013 peut s’expliquer par les actions entreprises pour minimiser la régression du couvert végétal à savoir : la multiplication des postes d’observations et le recours à la surveillance intensive par les gardes forestiers. Pour une gestion plus durable et contrôlée de la réserve forestière de Zamay, nous recommandons un zonage de l’espace et l’utilisation de la géomatique et en particulier la télédétection et les SIG pour l’aménagement et le suivi continu. Mots-clés : Couvert végétal, Réfugiés, Télédétection, SIG, Zamay.

 

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La cartographie des shoppings de la ville de Yaounde

 

ELOUNA Boris (1), MEDIEBOU CHINDJI (2)

 

(1) Master en cartographie, Université de Yaoundé I
(2) Chargée de cours, Université de Yaoundé I

 

Résumé. De nombreuses crises urbaines sont liées à la difficulté d’identifier à partir d’une cartographie un aménagement urbain où on peut trouver : la rue des shoppings, le marché des vivres, le secteur des supermarchés. L’objectif de cet article est de présenter les étapes de la méthode utilisée pour cartographier l’aménagement des shoppings de la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY. Pour y parvenir, nous avons collecté les données GPS (coordonnées géographiques) et prises de vues, les données non spatiales (références des articles, prix des articles et genre) afin de les traiter et de les implémenter. Il en ressort une Base de données, une carte de « shopping mall » numérique et un système de recommandation. Ainsi, la cartographie de l’aménagement urbain de la ville de Yaoundé s’avère donc nécessaire en s’appuyant sur les outils de la Géomatique. Mots-clés : Cartographie, Communauté Urbaine, Shoppings, géomatique, ville de Yaoundé.

 

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Développement d’une application web cartographique pour l’accès aux informations géospatiales sur le Tourisme au Cameroun

 

FOTSO Clarice (1), TONGO Landry (1), SENOUA César (1) et VOURNONE Marcellin (1)

 

(1) National institute of cartography, P.O. Box 157 Yaoundé, Cameroon, claricefotso@yahoo.fr

 

Résumé. Le Cameroun est connu comme l’Afrique en miniature et a donc un grand potentiel touristique. Vue le faible niveau d’exploitation de cette richesse, l’Etat du Cameroun s’est engagé depuis 2010 au réaménagement des sites, des voies d’accès et des lieux de loisirs. Pour une action efficace et efficiente diffusion de son offre touristique, une application de cartographie web a été mise en place en 2012. Cependant, il n’a pas pu être publiée en raison d’un certain nombre de lacunes, notamment l’utilisation d’une échelle mono carte au 1:500 000 et le manque d’interactivité avec la carte. Dans cet article, nous proposons une amélioration version de cette application et grâce à un processus de développement logiciel, une nouvelle plate-forme a été implémenté et permet sur le fond de carte multi-échelle OSM, un accès interactif aux offres touristiques sur Cameroun en fournissant des informations descriptives et des photos illustratives sur demande. Mots-clés : Cartographie Web, carte, tourisme, interactivité, Cameroun

 

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Systèmes d’information géographiques (SIG) appliqués et gouvernance territoriale des déchets solides : cas de la commune de Saint-Louis au Sénégal

 

SARR Khalifa Ababacar (1)

 

(1) CEO http://iga.sn/ | Groupe TELOPHASECEO du Cabinet IGA SARL

 

Résumé. La ville de Saint-Louis est actuellement confrontée à de nombreuses contraintes conjuguées à un site amphibie défavorable à une installation humaine d’envergure à l’instar d’un caractère excentré et enclavé au nord du pays, dynamisme économique entravé par la crise de son principal secteur d’activités (pêche), cadre urbain particulièrement dégradé notamment par la prolifération des déchets, site naturel menacé et contraignant. Il y a une forte production de déchets dans la commune ; 104 866 kg de déchets produits par jour soit 104, 866 tonnes de déchets ; soit 6816, 29 tonnes produits par an. La caractérisation des déchets a été effectuée en 2014 par l’UCG, après constat, la majeure partie des déchets est composée de matières fines (sable), du plastique (légers et dur) et de matières organiques (reste alimentaire). La commune de Saint-Louis dispose d’un système de balayage des rues géré par la régie municipale. Le balayage se fait au niveau de 22 artères (rues et avenues) sur un linéaire de 21,778 km. Ce système a bénéficié de l’appui du Programme prioritaire de Propreté (3P) de l’Unité de coordination de la gestion des déchets, dans sa phase pérennisation. Nous avons développé un système d’Information Géographique appliqué en vue de mieux gérer l’activité de collecte et de gestion des déchets. Pour plus d’efficacité, il faudra recruter et former trois agents techniques à l’exploitation de cette de base de données géographique à référence spatiale. Mots-clés : Base de données, Déchets urbains, Gouvernance, Saint Louis, Sénégal, Système d’Information Géographique.

 

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Stratégies de gestion du risque d’inondation dans la ville de Diffa (Niger)

 

KIARI FOUGOU Hadiza (1), DAMBO Lawali (2), LAWANE BOUKAR Mahamadou (3)

 

(1) Géographe, Enseignante-chercheure, Maître-Assistante à l’Université de Diffa
(2) Géographe, Enseignante-chercheure, Maître de Conférences à l’Université Abdou Moumouni de Niamey
(3) Master Géographie, Université Abdou Moumouni de Niamey

 

Résumé. Depuis les inondations de 2012, la ville de Diffa fait face au phénomène des inondations récurrentes, qui est due aux débordements de la Komadougou Yobé. L’objectif de ce travailconsiste à analyser les principaux facteurs de cette inondation et les stratégies utilisées pour lutter contre. L’essentiel des données ont été recueillies sur les données officielles fournies par les services techniques, complétées par les enquêtes de terrain à partir des entretiens individuels et les enquêtes par questionnaires administrés apurés des chefs de ménage. Dans ce travail, le choix de ces trois quartiers à savoir : Diffa Koura, Sabon Carré et Festival, s’explique par la récurrence du phénomène d’inondation. La collecte des données s’est effectuée auprès de 45 personnes dont 14 femmes et 31 hommes, avec une proportion de 31,1% de femmes contre 68,9% d’hommes. L’analyse du résultat obtenu montre que le débordement de la rivière Komadougou Yobé, l’occupation des zones à risque par la population, l’ensablement, la non maitrise de la crue de cette rivière en amont (au Nigeria) et le changement climatique sont les principaux facteurs des inondations enregistrées dans la ville de Diffa. L’observation et l’analyse des images satellites, la carte des zones inondables et des zones à risque ont permis de déterminer les facteurs aggravants de ces inondations. L’analyse du profil topographique en travers, la pente, la dégradation du couvert végétal du bassin versant, ont indiqué encore les facteurs amplifiants ces inondations dans la ville de diffa. Il a été constaté à travers cette étude une augmentation progressive des dégâts et dommages causés par l’inondation fluviale de 2019 à Diffa. Cette progression négative des dégâts s’explique par l’insuffisance des outils et dispositifs institutionnels de prévention et de gestion des inondations que l’Etat et ses partenaires devraient mettre en place. Cependant, la stratégie la plus utilisée est celle de digue en terre. Nonobstant, les solutions apportées par les autorités locales, les services techniques et les partenaires au développement pour une meilleure gestion de risques dans la ville Diffa, beaucoup d’efforts restent encore à fournir. Mots-clés : Komadougou Yobé, inondations, risques, gestion, stratégies, Diffa.

 

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Du temps des incertitudes à des pratiques agricoles résilientes dans le soudano-sahélien Camerounais

 

FOFIRI NZOSSIE Eric Joël (1), WAKPONOU Anselme (2), TEMPLE Ludovic (3-4)

 

(1) Université de Ngaoundéré, Département de Géographie / Chercheur associé UMR 201 “Développement & Sociétés” IRD-IEDES, BP. 320, Yaoundé (Cameroun)
(2) Université de Bertoua, Ecole Normale Supérieure (ENS). BP. 652, Bertoua (Cameroun)
(3) Cirad, UMR Innovation, F-34398 Montpellier, France, ludovic.temple@cirad.fr
(4) INNOVATION, Univ Montpellier, F-34090 Montpellier, France

 

Résumé. Dans le soudano-sahélien camerounais l’irrégularité des pluies, les inondations et les sécheresses récurrentes précarisent les activités agricolesencore trop liée aux données naturelles. L’objectif de cet article est de montrer que face aux vicissitudes des changements climatiques, les agriculteursmultiplient de nouvelles expériences dans leurs activités quotidiennes pour assurer leur survie. Ces expériences portent sur la gestion des eaux de ruissellement et de l’humidité des sols, l’adoption des variétés résistantes au stress hydrique, la conquête de nouveaux fronts agricoles, la création et l’utilisation des mares artificielles… Elles révèlent la capacité des sociétés locales à faire face aux chocs climatiques en dépassant l’idée de simples pratiques d’adaptation pour adopter un comportement résilient. Mots-clés : Agriculture, Adaptation, Stratégie, résilience, Cameroun

 

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Mise en place d’un outil numérique mobile de collecte des données spatiales pour une meilleure gestion du territoire urbain de bertoua (Est-Cameroun)

 

PETNGA NYAMEN Simon Pierre (1), TALLA TANKAM Narcisse (2), AMOUGOU Jeanne Laure Viviane (3) et LABE YADIA Yveline (3)

 

(1) Chargé de Cours, Université de Bertoua, ENS de Bertoua, Département de Géographie
(2) Chargé de Cours, Université de Dschang, IUT de Bandjoun, Département d’Informatique
(3) PLEG d’Informatique, option : Technologie de l’Information et de la Communication

 

Résumé. La problématique du développement local est étroitement liée à celle du droit foncier et domanial, car la planification implique la gestion des terres. D’ailleurs, il n’a pas échappé au législateur camerounais que les Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) doivent disposer de terrains sécurisés pour la réalisation de leurs différents projets d’aménagement et de développement. C’est la raison pour laquelle, les lois relatives aux Régions et aux Communes leur transfèrent, les compétences en matière d’urbanisme, de développement territorial et de planification urbaine. En outre, ces textes définissent le cadre général de l’appropriation et/ou de l’utilisation des terrains appartenant au domaine privé de l’État, au domaine public et au domaine national. Cependant, le problème est que la quasi-totalité des CTD du Cameroun n’ont pas une bonne maîtrise de tout leur territoire, parce que ne disposent pas d’un Système d’Information Géographique (SIG). Les zones de compétences de ces CTD sont donc mal ou peu connues, ce qui constitue un frein à la maîtrise de la ressource foncière locale. Le monde actuel (21ème Siècle) est résolument tourné vers le numérique qui offre des outils puissants et adéquats pour la gestion de l’information à référence spatiale. Cette communication s’inscrit dans la problématique de l’e-gouvernance en Afrique, il est une contribution à l’amélioration de la gestion foncière des collectivités locales au Cameroun, à partir d’un test réalisé dans la ville de Bertoua. Son objectif principal est de présenter la démarche méthodologique utilisée pour la conception et l’opérationnalisation d’un outil numérique mobile de caractérisation du foncier urbain pour une meilleure prise de décision. Mots-clés : Outil mobile, Système d’Information Géographique, Collectivité Territoriale Décentralisation, Gestion foncière, Bertoua.

 

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Lutte contre la dégradation des sols et la désertification dans l’ExtrêmeNord du Cameroun à travers une application web cartographique utilisant des outils opensource

 

WADOUFEY Abbel (1), MOHAMADOU Yakouda (1), NAMEKONG DAGHA Sinclair (1)

 

(1) Research Assistant, National Institute of Cartography, Cameroun

 

Résumé. Afin de lutter efficacement contre la dégradation des sols et la désertification dans l’Extrême-Nord du Cameroun, une approche écologique appelée ReviTec® a été mise en place à travers un site expérimental. Les activités de ReviTec nécessitent de disposer les informations sur les plantes spatialement reparties dans les sites d’expériences. Au vu de la gestion des données à référence spatiale sur les plantes dans les sites d’expériences, les chercheurs de ReviTec® se rendent compte de la difficulté à collecter et à analyser ces données alors qu’elles peuvent provenir de différentes sources et avoir de formats différents, ce qui rend cette analyse fastidieuse. Les Systèmes d’Information Géographique (SIG) tentent de résoudre ce problème, en les couplant au WebMapping, ainsi nous pouvons diffuser et manipuler les objets directement sur une carte interactive pour une gestion très pertinente et efficace des données géographiques. Notre travail consiste à intégrer et à adapter la technologie webmappping dans le système de monotoring pour le suivi des activités de ReviTec à travers des outils Open Source. Mots-clés : ReviTec®, WebMapping, SIG, données spatiales, dégradation du sol, désertifications, système d’information.

 

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Regards sur le processus d’intégration paysagère dans le nouveau pôle urbain de Diamniadio au Sénégal

 

BADIANE Sidia Diaouma (1), MBAYE Edmée (1)

 

(1) Laboratoire de Biogéographie, Département de Géographie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar

 

Résumé. Dans le contexte des villes intelligentes, la notion de paysage occupe une place fondamentale. Cette dimension importante a été considérée dans l’aménagement du pôle urbain de Diamniadio. Cette réflexion s’intéresse ainsi à l’intégration paysagère dans l’aménagement du pôle urbain de Diamniadio. L’étude s’est appuyée sur une démarche de recherche d’observation directe de terrain, d’enquête auprès des acteurs, d’inventaires de pieds de baobabs marqueurs paysagers. Elle montre que le paysage est au cœur du projet de construction du pôle urbain de Diamniadio. L’aménagement de cette nouvelle ville repose sur une planification mettant en avant les atouts naturels du territoire. Les premiers travaux de construction d’infrastructures le témoignent. L’ambition des pouvoirs publics est de faire de Diamniadio, une ville intelligente par l’articulation de l’urbain dans le naturel. Cela passe par la préservation des espaces verts, l’adaptation des constructions au substrat et la mise en valeur des zones humides. Mots-clés : Intégration paysagère, aménagement, pôle urbain, Diamniadio, Sénégal.

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Phénologie des espèces ligneuses préservées de savane et évolution des milieux modifiés par l’activité anthropique. L’exemple des savanes du Nord-Est ivoirien

 

KAMBIRE Sambi (1)

 

(1) Maître-assistant, Université Peleforo Gon Coulibaly/Korhogo (Côte d’Ivoire)

 

Résumé. Le milieu naturel en savanes soudaniennes est caractérisé par les groupements d’espèces utiles protégées, organisées en vergers ou en parcs. Le monde de ces ligneux ne domine pas impérieusement le paysage; il orne. Bien plus, il est à l’origine de bien des aspects originaux: dans ces savanes où les défrichements et les feux pratiqués par l’homme aboutissent à un appauvrissement de la flore originelle et à un amoindrissement de la fertilité des sols, ces espèces conduisent à un retour remarquable à la physionomie originelle des divers faciès de végétation profondément modifiés à travers l’apparition et la chute de leurs feuilles, fleurs et fruits. On peut alors s’interroger sur le rôle de ces phases phénologiques dans la restauration des milieux transformés par l’activité anthropique. Cette étude vise à bien cerner la phénologie des principales essences ligneuses épargnées par les défrichements des communautés rurales et les modifications utiles qu’elles peuvent engendrer dans les milieux transformés par l’homme. L’analyse des stades phénologiques de ces espèces ligneuses est effectuée à partir de relevés réalisés tous les 15 jours du début de la saison sèche (novembre) à la fin de l’hivernage (mai-juin à octobre). Les résultats qui en découlent montrent que leurs recrûs verts, à partir des fruits disséminés ou des racines, permettent la reconquête ligneuse des milieux abandonnés à la jachère. Mots-clés : Phénologie, espèces utiles, milieux modifiés, savane, Nord-Est Côte d’Ivoire.

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Un cadre générique orienté service pour les applications SIG dédié à la communauté de recherche sur l’utilisation des terres

 

KAKEU TUEKAM Severin (1), FOTSING Eric (2)

 

(1) Département de Génie Informatique, LAIA laboratory, Institut Universitaire de Technologie Fotso Victor, Université de Dschang
(2) Département de Mathématique et d’Informatique, URIFIA laboratory, Faculté des Sciences, Université de Dschang

 

Résumé. Avec la disponibilité croissante d’informations géoréférencées et d’applications SIG sur le Web, les questions de partage des connaissances dans les activités et services en réseau ont suscité un intérêt tant dans la recherche sur l’utilisation des terres que dans le monde commercial et universitaire. La communauté de recherche sur l’utilisation des terres comprend des acteurs issus de diverses disciplines formant une communauté de pratique pour partager les préoccupations concernant le travail, les problèmes et les défis auxquels ils sont confrontés. Les approches agent-based, intelligence artificielle, mathématiques et spatiales sont généralement utilisées pour proposer des solutions à des problèmes complexes dans le domaine de l’environnement. Parfois, la diversité des architectures logicielles utilisées dans les applications SIG limite l’efficacité du partage des connaissances au sein de la communauté. De nos jours, ces applications ne doivent pas se limiter aux processus de stockage et d’affichage, mais elles doivent être orientées composants et services afin de faciliter le partage de connaissances, de données et de services entre les outils du domaine ou les acteurs dans divers domaines, y compris les applications de télédétection, les systèmes multi-agents et plateformes Big Data. Dans cet article, nous abordons ce problème en proposant un cadre générique orienté services qui aide les développeurs à créer des applications SIG à couplage lâche et évolutives plus efficaces. Mots-clés : Architecture logicielle, middleware, technologie SIG, service, communauté de pratique, utilisation du sol.

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Télédétection, SIG et étude de la dynamique spatio-temporelle de l’occupation du sol sur le paysage du Mont Cameroun, Région du Sud –Ouest Cameroun

 

MEZAFACK karol L (1), Julius TATA Nfor (1), NGUEFACK Jovis Arnold (1), TIENTCHEU Loic (1)

 

(1) Unité de Recherche d’étude climatologique Environnementale de l’Université de Dschang, UCLIREN, Département de Géographie-Aménagement-Environnement, Université de Dschang

 

Résumé. Le paysage du Mont Cameroun est doté d’un volcan tropical couvert d’une ceinture forestière dense que des siècles d’occupations humaines ont contribué à modeler. Tenant cela en compte, l’objectif principal de ce travail est d’analyser la dynamique spatio temporelle de l’occupation du sol d’utilisation des sols dans ladite zone. L’approche diachronique a été utilisées pour le traitement numérique images satellitaires de la période de 1986, 2010 et 2020 selon l’algorithme vraisemblance. Toutefois, les croisements des images la période 1986 et 2020 à partir du module land change modeler a permis d’évaluer les gains et les pertes des catégories d’occupation du sol. En effet, onze classes d’occupations du sol ont été identifiées mais qui ne sont pas toujours bien différenciées. Les Changements observés s’opèrent de façon différente au cours des périodes 1986-2010 et 2010 2020. La vitesse de changement globale montre une régression notable de certaines catégories d’occupation du sol. Il s’agit surtout des formations végétales naturelles (Forêts littorales, forêts Sub-montangard et les mangroves) avec respectivement une régression globale de l’ordre (-30,28%, -14,33% et -38,37%) de la surface totale de la zone d’étude. Au même moment, d’importante progression s’observent du côté des forêts secondaires jeune et les forêts dense de montage respectivement de l’ordre (33,94% et 13, 49%).Par ailleurs la, progression la plus spectaculaire demeure celle de la classe espaces bâtis et Agro-plantations paysannes avec un taux d’expansion globale de l’ordre de 137,29% et 29%. Toutefois, durant la période 1986 à 2021 quartes formes de changement ont été observées dans le paysage. Il s’agit autre du phénomène de régénération naturelles des forêts dense de montagne et secondaire jeune qui représente 39% du paysage suivi du phénomène de régénération qui représente 32,68% de la superficie du paysage. Le phénomène de déforestation quant à lui représente 17% de la surface du paysage, et enfin le phénomène d’urbanisation qui représente 10,96% du paysage. Tout ceci pourrait s’expliquer par forte anthropisation du paysage par les activités humaines. Il semble nécessaire de prendre des mesures urgentes pour sauvegarder les écosystèmes restants afin de permettre un développement plus équilibré de la zone. Mots-clés : Occupation du sol, paysage, télédétection, SIG, anthropisation, Mont Cameroun.

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Caractérisation des effets de la métropolisation de Douala sur la ville de Dibombari par Télédétection et des SIG

 

Julius TATA Nfor (1) & NIOTO Brigitte Nancy (1)

 

(1) Unité de Recherche de Climatologie et d’Etudes Environnementale (UCLIREN) Département de Géographie-Aménagement-Environnement, Université de Dschang

 

Résumé. Les systèmes d’information géographique (SIG) et la Télédétection sont devenus un véritable d’outil d’analyse spatiale, touchant presque tous les domaines, tels que l’urbanisme. L’objectif de cette recherche est d’explorer la contribution de l’utilisation combinée de la télédétection et des SIG dans la gestion d’effets de la métropolisation de Douala sur la ville de Dibombari. Quatre axes ont été choisis pour cette étude : la couverture spatiale, l’évolution démographique, les flux d’échanges et services entre les deux villes et l’occupation foncière sur une période de 43 ans (1977 à 2020) à partir d’images Landsat. Les trajectoires d’évolution des changements d’occupation et d’usage des sols ont d’abord été reconstruites à partir de la classification des images satellite selon une approche orientée-objet. Ensuite, des métriques paysagères ont été calculées afin d’analyser les principales dynamiques spatio-temporelles de l’expansion urbaine et leur impact sur les structures paysagères. Les enquêtes de terrain ont été menées pour avoir les données statistiques. Les résultats révèlent une nette progression du tissu urbain qui est inégalement réparti dans l’espace, mais surtout concentré autour des routes nationales n°3 et n°5 et autour des limites entre Douala IV et les villages proches de Dibombari. Cette progression de la consommation foncière, d’un taux moyen 1,2%/an à compter de 2014 s’est principalement effectuée au détriment des terres agricoles tandis que la tache urbaine continue d’intégrer de plus en plus les espaces verts proche de Douala. La projection faite de l’évolution urbaine de la ville de Dibombari, étant très optimiste va conduire à l’actualisation de la base de données foncière et à la naissance de projets de cartographie Web, pour la simplification des interactions des particuliers et les services communaux pour la naissance d’une Dibombari résiliente. Métropolisation, Télédétection, SIG, Ville de Dibombari, Cameroun.

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Contribution de la géomatique à la cartographie des zones à risque de transmission du paludisme dans la ville de Yamoussoukro (Centre de la Cote d’Ivoire)

 

KOUAME Adonis Krou Damien (1), KOUADIO TAMEGNON Jean Carlos (1), GNAZALÉ Gnahoua Guy Roger (1)

 

(1) Université Félix HOUPHOUET-BOIGNY, UFR STRM/CURAT

 

Résumé. La propagation des maladies à transmission vectorielle dépend de la persistance de facteurs climatiques et environnementaux qui favorisent la reproduction des vecteurs. Le paludisme est l’une des maladies à transmission vectorielle les plus dangereuses et son impact reste considérable en Côte d’Ivoire. Il est à la base de nombreux décès, mais sa répartition spatiale et la prévision des risques sont des défis que les autorités sanitaires ont des difficultés à relever. L’objectif de ce travail est de cartographier les zones potentiellement sensibles au développement des gîtes larvaires et de nuisance des anophèles dans la ville de Yamoussoukro à l’aide des techniques de la géomatique. L’utilisation combinée d’images satellitaires et de données multisources intégrées dans un Système d’Information Géographique (SIG) a permis de déterminer les zones d’intervention prioritaires en fonction de l’analyse des facteurs environnementaux qui conduisent à la transmission du paludisme à Yamoussoukro. Ainsi, le traitement des images satellites a permis d’extraire, les classes d’occupation du sol, la température de surface, et l’humidité de surface. L’intégration de ces facteurs environnementaux dans un SIG à l’aide de l’analyse multicritère par la méthode AHP a permis de générer des cartes de risques paludique qui permettent de distinguer trois niveaux de risque qui sont : le risque faible, le risque moyen et le risque élevé. Globalement, 29,28 % de la superficie totale de la ville de Yamoussoukro a été classée comme espace à risque élevé de prolifération des moustiques. Ces cartes du risque de paludisme pourraient être utilisées pour établir les priorités des mesures de lutte contre le paludisme. Mots-clés : Télédétection, SIG, facteurs environnementaux, paludisme, AHP, Yamoussoukro, Côte d’Ivoire.

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Cartographie de la dynamique du couvert forestier et evaluation des processus de fragmentation de la forêt classée des trois rivières au Nord-Est du Bénin

 

MOUSSA Abdel Djalilou (1), AROUNA Ousséni (2), SOUFOUYANE Zakari (1), TOKO IMOROU Ismaïla (1)

 

(1) Laboratoire de Cartographie (LaCarto), Institut de Géographie, de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement (IGATE), Université d’Abomey-Calavi, Bénin.
(2) Laboratoire de Géosciences, de l’Environnement et Applications, Université Nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (UNSTIM), Abomey, Bénin.

 

Résumé. La forêt classée des Trois Rivières et sa périphérie (FCTRP) subissent de fortes perturbations. Fort de ce constat, la dynamique des formations végétales a été étudiée par classification supervisée sous Envi 5.1 des images SPOT (2005) et sentinelle 2 (2019). Le logiciel ArcGIS 10.5 a été utilisé pour cartographier des formations végétales. Les changements intervenus ont été appréciés à partir de la matrice de transition. Les indices de structures spatiales ont été déterminés avec le logiciel Fragstats. Il ressort des différentes analyses, une réduction de 28 % des formations forestières au profit des formations anthropiques. Les forêts denses sèches ont subi plus de dégradation avec 63 % de perte alors que les plantations (70 %), les champs et jachères (60 %) et les agglomérations (52 %) ont connu plus de gains. Les transformations en cours dans la FCTRP sont la suppression (36 %) des taches dans les formations naturelles et la création de taches (36 %) dans les formations anthropiques. L’indice de perturbation (u = 0,58) indique une prédominance des formations naturelles en 2019, signe évident que la reconstitution du couvert forestier est encore possible si les perturbations s‘arrêtent. Mots-clés : Paysages forestiers, Fragmentation, Forêt Classée des Trois Rivières, périphérie, Bénin.

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Modélisation des chutes de blocs rocheux à Ngaoundéré (Cameroun)

 

NDJEUTO TCHOULI Prosper Innocent (1), FOTSING Marcel Junior (1), MOUHAMAN Issouhou (1), BARDOU Eric (2), TCHOTSOUA Michel (3)

 

(1) Docteur, Laboratoire de géomatique Université de Ngaoundéré
(2) Docteur, Centre de Recherche sur l’Environnement Alpin (CREALP)
(3) Professeur Titulaire des Universités, Université de Ngaoundéré

 

Résumé. La croissance essentiellement spontanée de la ville de Ngaoundéré a pour corollaire l’occupation des versants des monts Ngaoundéré et Ngaoundai, exposant ainsi les populations aux risques de chutes des blocs rocheux. Cet article évalue l’ampleur des dangers liés aux chutes de quelques-uns de ces blocs. Les données morpho-pédologiques collectées et formatées ont permis de simuler leurs descentes à l’aide de l’application Rockyfor3D. Les résultats de cette simulation ont permis de délimiter les secteurs à risques, classés en trois principaux ensembles, en fonction de l’énergie générée par chaque bloc durant son dévalement. Les autorités en charge de l’aménagement de la ville de Ngaoundéré peuvent s’appuyer sur ces résultats pour renforcer la résilience de la ville face à ces risques naturels. Mots-clés : Chute des blocs rocheux, risque, modélisation, espace urbain, Ngaoundéré.

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Territoire sanitaire et inegalites d’acces aux structures de soins de santé à Garoua (Nord Cameroun)

 

BASKA TOUSSIA Daniel Valérie (1)

 

(1) Maître de Conférences, Département de Géographie, Université de Maroua-ENS (Cameroun)

 

Résumé. L’aménagement sanitaire du territoire vise à redorer l’efficience du système de soins. Il permet de rendre l’offre de soins accessible à tous. Il s’agit de réduire autant que faire se peut les inégalités et les disparités géographiques de santé. À Garoua, on observe des disparités d’accessibilité aux soins à l’échelle des aires et des districts de santé. Elles restent une problématique qui mérite d’être clarifiée. Après une observation de terrain et des enquêtes auprès de 300 ménages choisis de manière aléatoire, les résultats montrent que le territoire sanitaire de Garoua se décompose en trois districts de santé : Garoua 1er, Garoua 2ème et Garoua 3ème. Il est constitué de 59 formations sanitaires. Elles sont de toute catégorie confondue et inégalement réparties. On dénombre 28 formations sanitaires à Garoua 1er, pour 06 aires de santé, 25 formations sanitaires pour 07 aires de santé à Garoua 2ème et à Garoua 3ème, 06 formations sanitaires pour 04 aires de santé. Ces disparités observées s’expliquent par les variables sociodémographiques, économiques, culturels et spatiaux. Il revient évidemment aux pouvoirs publics et ses partenaires au développement sanitaire de revoir la planification sanitaire pour rompre ces inégalités de santé de par la dynamique de la décentralisation qui se met progressivement en place. Mots-clés : Territoire sanitaire, territoire de santé, accessibilité, inégalité de santé, soins de santé, Garoua.

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Influence du climat sur la biomasse herbacée de 1999 à 2019 : cas de la commune rurale de tamou et tapoa dans le departement de say/tillaberi au Niger

 

IBRAHIM MOUSSA Saidou (1); SOULEY Kabirou (2); TOTIN V. Henri (3)

 

(1) Département de Géographie et Aménagement du Territoire, Université d’Abomey-Calavi, Benin
(2) Département de Géographie, Université de Zinder, Niger
(3) Laboratoire Pierre PAGNEY : Climat, Eau, Ecosystèmes et Développement, Université d’Abomey-Clavi 01

 

Résumé. L’objectif de cette étude est de mettre en évidence les effets de la variation climatique sur l’évolution de la biomasse dans la Commune Rurale de Tamou et Tapoa (réservoir de biosphère du W), département de Say. Pour mener cette étude, il a été procédé à l’analyse des paramètres climatiques (précipitations, humidité et températures) de 1981 à 2019 et la cartographique diachronique concernant l’état de biomasse de 1999 à 2019. L’état de la biomasse a été étudié en début de saison (mai), au cœur (aout) et à la fin de la saison de pluie (septembre). La biomasse est classée en trois catégories (biomasse de densité élevée, biomasse de densité moyenne et la biomasse de faible densité). Néanmoins, l’étude a porté sur les deux premières classes. Les résultats montrent que les précipitations et l’humidité ont diminué et les températures ont augmenté. Quant à la biomasse de densité moyenne, en début de saison est restée stable avec un taux de 35% en 1999 et 2019. Du cœur à la fin de saison, elle varie respectivement de 37 et 33% en 1999 à 27 et 26% en 2019. Mots-clés : Niger, Tamou-Tapoa, biomasse, climat, influence.

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Gestion durable des espaces agropastoraux dans la Commune d’Arrondissement de Ngaoundéré 2ème : approche participative couplée aux SIG dans les localités de Darang et Madem

 

MOUHAMAN Issouhou (1)

 

(1) Doctorant en géographie, université de Ngaoundéré

 

Résumé. L’agriculture et l’élevage sont les principales activités génératrices de revenus dans le grand Nord du Cameroun en général et dans la zone rurale de la Commune d’Arrondissement de Ngaoundéré 2ème en particulier. La cohabitation pacifique entre ces deux activités sur le terrain est un véritable défi. Dans le but de gérer de manière durable les ressources disponibles, une stratégie a été mise en place dans le cadre de cette étude. La méthodologie utilisée s’appuie sur le diagnostic des ressources agropastorales disponibles, des principales difficultés rencontrées dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage dans les localités de Darang et Madem. En outre, la prise des points GPS, la réalisation des cartes d’occupation du sol de manière participative en utilisant les images aériennes de haute résolution sont autant d’outils qui ont abouti à la réalisation d’un zonage agropastoral avec l’implication des populations, principaux acteurs du secteur agropastoral et celle de l’administration (Maire et Sous-préfet). Ainsi, 1 635 hectares ont été délimités et approuvé par les autorités traditionnelles et administratives (1 047 ha de zone agricole à Darang, 412 ha de pâturage et 176 ha de zone agricole à Madem). Mots-clés : Zonage, Agriculture, Cartographie participative, élevage, Darang, Madem.

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Acteurs publics de la ville de Salé, Maroc-Africaine : Vision stratégique et gouvernance urbaine

 

OUAZIZ ALI (1)

 

(1) Institut Universitaire des Études Africaines, Euro-Méditerranéennes et Ibéro Américaines à Rabat. Membre du Laboratoire d’Analyse des Systèmes, Traitement de l’Information et du Management Industriel (LASTIMI) Université Mohammed V de Rabat, Maroc. https://orcid.org/0000-0002-5628-954X

 

Résumé. La ville de Salé est une forte et importante centralité régionale à proximité de Rabat, elle avait un sérieux développement ces dernières années mêmes si elle cherche encore de son identité et sa place, vis-à-vis de Rabat la capitale et d’autre part, au sein du grand espace régional. Cet axe cherche à développer, les déférentes pratiques et acteurs de gouvernance, ainsi que, les moyens d’administration et de gestion du territoire de salé. Le rang de Salé et de la région capitale doit être renforcé à travers la création d’équipements majeurs, par leur présence, des nouveaux grands équipements contribueront à développer l’image de Salé et à accroître son rayonnement ; ils permettront d’intensifier la vie culturelle, de développer la pratique sportive et de dynamiser l’économie. Leur localisation dans des sites majeurs de la conurbation, existants ou à créer, contribuera fortement à structurer urbain et développer l’offre d’équipements de proximité, qu’il s’agira à la fois de rééquilibrer l’offre entre Rabat et Salé et entre les différents quartiers, et de créer une offre nouvelle, notamment en matière d’équipements de loisirs en direction de la jeunesse. Les structures administratives chargées de la gestion urbaine frappent par leur diversité et leur multiplicité. Dans le territoire d’une même ville coexistent wilaya, préfecture ou province, commune et communauté urbaine, agence urbaine et inspection régionale de l’urbanisme. La multiplication de ces dispositifs institutionnels nécessite, pour leur fonctionnement, des coûts humains et financiers considérables qui dépassent largement les capacités de l’Etat marocain. D’où les difficultés et les lenteurs avec lesquels ces dispositifs territoriaux prennent forment sur le terrain, et multiples conflits de compétences entre ces différents acteurs qui se disputent le champ urbain. Trois sociétaires méritent d’être analysés, en raison du rôle décisif qu’ils jouent dans la gestion de la ville de Salé :
 La préfecture de la ville ;
 L’agence urbaine (AURS) ;
 L’inspection régionale d’urbanisme (IRU) ;
 Structure décentralisée de la ville de Salé.
Mots-clés : Ville, gouvernance, gestion, décision, aménagement, urbanisme.

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Mise à contribution des Automates Cellulaires et de la chaîne de Markov pour la modélisation de l’occupation du sol dans les bassins versants aval de Lom Pangar

 

NDIKWÉ DOURWÉ Maurice (1), ANABA BANIMB Christian Robert (1), TCHOTSOUA Michel (1)

 

(1) Laboratoire de Géomatique, Université de Ngaoundéré, BP 454 Ngaoundéré, Cameroun

 

Résumé. L’artificialisation des écosystèmes est devenue un problème majeur qui impacte la biodiversité dans le monde. Répondre à une telle problématique nécessite le suivi de l’utilisation des terres. Dans les bassins versants aval de Lom Pangar, les types d’occupation du sol sont en perpétuels dynamique depuis les années 2000. Cette dynamique est marquée par la combinaison de plusieurs facteurs qui sont entre autres, la surexploitation des ressources naturelles induite par la mise en eau du barrage hydroélectrique de Lom Pangar en 2015. Dans ce contexte, la prise de décisions pour l’utilisation rationnelle des ressources naturelles devient difficile. Dans ce sens, une étude visant à générer des informations sur l’évolution des types d’occupations dans les bassins versants aval de Lom Pangar a été menée. L’approche méthodologique a consisté à la collecte, au traitement et à l’analyse des données géospatiales. Il ressort de cette étude que deux (02) facteurs principaux sont responsables de la dynamique des unités d’occupation du sol dans cet espace : l’amplification de l’exploitation de l’Or et l’arrivée massive des pécheurs dans la localité d’Ouami pendant et après la mise en eau du barrage en 2015. C’est après la mise en eau que les types d’occupation du sol ont connu une dynamique régressive considérable. Le taux d’évolution moyen annuel a révélé que les unités d’occupation du sol de 2013 à 2020 ont enregistré les valeurs suivantes : le bâti (21,44) ; le sol nu (49,80) ; la forêt/galerie (-2,52) ; la savane arborée (-6,96) ; la savane arbustive (-1,63) ; la savane herbeuse/champ (5,65) et le plan d’eau (47,71).Cette observation a conduit à la mise en place de la modélisation des types d’occupation du sol en 2030 à travers l’algorithme CA_Markov. Ainsi, les unités d’occupation du sol à l’échelle locale se présenteront comme suit : la forêt/galerie (22,63%) ; la savane arborée (19,44%) ; la savane arbustive (16,78%) ; la savane herbeuse/champ (0,92%) les ilots de bois mort (9,50%) ; le sol nu (0,29%) ; le bâti (0,29%) et le plan d’eau (30,15%). Dans ce contexte, la mise sur pied d’un plan de gestion devient une urgence. Mots-clés : Image satellite, Dynamique des types d’occupation du sol, Modélisation, Ouami.

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Mobilité urbaine aux heures de pointe sur la rive droite de Bamako et à Kalanban-coro

 

TRAORE Binta (1)

 

(1) Faculté d’Histoire et de Géographie (Université des Sciences Sociales et Gestion de Bamako)

 

Résumé. La poussée démographique de Bamako et de Kalaban Coro chef- lieu de commune, se traduit par une extension de la ville et une consommation de l’espace. Cette expansion est forte dans les quartiers spontanés et a un impact sur la problématique des transports urbains. L’objectif de cette étude est d’appréhender les insuffisances de l’offre de transports collectifs pendant les heures de pointe.
La méthodologie adoptée a porté sur le comptage de véhicules de transports collectifs et des passagers sur certains arrêts sur la rive droite et à Kalaban-Coro (chef-lieu de commune) aux heures de pointe et sur des enquêtes sur le terrain. L’étude révèle que pendant les jours ouvrables et les jours non ouvrables, la demande n’est pas la même. Ainsi pendant les jours ouvrables de 6 heures à 19 heures, nous avons 36800 passagers contre 19912 véhicules au niveau des arrêts et 13646 passagers contre 7908 véhicules au niveau des terminus. Pour les jours non ouvrables nous avons 14749 passagers contre 8901 véhicules au niveau des arrêts et 4984 passagers contre 3091 véhicules au niveau des terminus. En effet, à Bamako, pour satisfaire le besoin de se déplacer il faut des infrastructures de transport, et une bonne organisation des transports collectifs. Mots-clés : Transports collectifs, heures de pointe, axes, lignes de desserte, terminus.

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Promoteurs immobiliers privés, détenteurs fonciers coutumiers et extension anarchique des espaces périphériques de Yaoundé

 

DJOMO NJOUONANG Harold Gaël (1), TAGNE TATUEBU Claude (1)

 

(1) Université de Yaoundé I

 

Résumé. Il se développe dans les quartiers périphériques de la ville de Yaoundé un important marché foncier qui fait intervenir plusieurs acteurs aux logiques variées. Mais seulement, ce marché est presque entièrement sous le contrôle des détenteurs coutumiers et des promoteurs immobiliers privés qui profitent du laxisme des pouvoirs publics pour développer leurs pratiques. De l’analyse des archives cadastrale et des enquêtes de terrain, il ressort que la vitalité de l’activité foncière vécue dans les quartiers périphériques de Yaoundé et dictée par les détenteurs coutumiers et les promoteurs privés constitue un handicap pour le développement dans la mesure où la problématique du foncier limite considérablement la mise en place des infrastructures collectives. Les terrains sont attribués / vendus aux populations sans aucune norme, sans aucun plan d’aménagement, ce qui entraine une occupation anarchique des espaces périphériques. Un état de chose qui contribue non seulement à entretenir la précarité des habitations qu’on y trouve, mais aussi à accentuer les inégalités socio spatiales qui prennent comme appui le niveau revenu général des populations, le statut des terres, et même aussi les types matériaux utilisés dans la construction de ces logements. Mots-clés : Promoteurs immobiliers, détenteurs coutumiers, Extension anarchique, Espaces périphériques.

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Promoteurs immobiliers privés, détenteurs fonciers coutumiers et extension anarchique des espaces périphériques de Yaoundé

 

TOB-RO N’Dilbé (1); TCHINDEBE Ignabé (2)

 

(1) Maître Assistant, Département de géographie, Université Adam Barka d’Abéché (Tchad) Adresse : B.P : 1173 N’Djaména (Tchad), Pays : Tchad
(2) Géomaticien, Chef de service information géographique, Commune de N’Djaména (Tchad)

 

Résumé. Implanté dans l’interfluve Chari-Logone, sur des sols argileux, l’exposant à des inondations récurrentes, le sud de la ville de N’Djaména est en proie à une très forte pression, soumettant ses habitants à des conditions de vie difficile. Dans ce contexte, nous nous fixons l’objectif de cerner/comprendre les facteurs de l’intensification de ce front d’urbanisation. Pour ce faire, des analyses cartographiques ont été menées afin de caractériser sa dynamique spatiale. Des observations de terrain et des entretiens avec des personnes ressources, complètent la démarche. Les résultats mettent en exergue que le verrou de l’extension sud de la ville de N’Djaména, constitué par le fleuve Chari, a sauté dès le milieu des années 1980, mais son intensification s’observe à partir des années 2000. De 2009 à 2020, le secteur s’est étendu de 21,56 à 39,12 Km2, soit un gain de 17,56 Km2. L’implantation des équipements et les coûts abordables d’accès au foncier/immobilier observés participent de cet état de chose. Cette urbanisation se développe aux dépens des aires agricoles. Les inondations récurrentes, les épidémies de choléra, les dysfonctionnements des deux ponts et la situation d’insécurité engendrée par des stationnements inappropriés et des poursuites armées, constituent le revers de cette urbanisation. Mots-clés : Dynamique spatiale, interfluve Chari-Logone, front d’urbanisation sud, équipements d’infrastructure et de superstructure, foncier/immobilier, N’Djaména.

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Enjeux de l’urbanisme face aux ilots de chaleur urbain à Douala (Cameroun) : une approche par modélisation historico-géographique

 

NKOUANDOU Aboubakar (1); AKOKE ABEM David Xavier (1) ; YUNGSI WIRSIY Destain (1); ATANGANA BAMELA Hyacinthe (1) ; NDAMÈ Joseph Pierre (5)

 

(1) Attaché de Recherches LATIS, INC (Cameroun)
(2) Chargé de Recherches LRVC, INC – LADTER (Cameroun)
(3) Maître de Conférences. LADTER, Université de Ngaoundéré (Cameroun)

 

Résumé. Au Cameroun, comme partout ailleurs, le phénomène d’urbanisation constitue un fait majeur qui contribue à la dynamique des territoires. La dynamique économique, démographique et spatiale qui en découle permet à son tour de modifier le profil micro climatique des centres urbains régionaux tels que Douala et Yaoundé entre autres. Ces variations thermiques intra-urbaines observées amènent à interroger les enjeux de l’urbanisme face à un phénomène qui prend de l’ampleur au fil des ans, grâce aux outils de modélisation et de planification géospatiaux en prenant pour cas d’étude la ville de Douala (région du Littoral). Pour ce faire, la démarche méthodologique prend en compte deux variables : qualitative (entretiens avec les responsables du MINDUH, MINTP, MINDCAF, les mairies ainsi qu’avec 125 ménages répartis dans les six arrondissements de la ville) et quantitative (en se basant, en partie, sur l’imagerie satellitaire afin d’extraire les indicateurs morphologiques, thermiques et d’occupation du sol du site collecté sur un intervalle de 50 ans – 1971-2021 –). Les résultats préliminaires révèlent une considération encore limitée du phénomène d’ICU dans la planification urbaine. L’accentuation des pratiques urbaines compactes renforcent une déconstruction des paramètres climatiques à l’échelle locale, engendrant des situations d’inconfort thermique ; perturbations qui seraient liées à la disposition naturelle du site, aux modes de construction de l’habitat, à l’organisation spatiale de la ville, à l’artificialisation du sol, à la vulnérabilité des infrastructures et aux congestions liées aux mobilités. Néanmoins, l’aménagement localisé des éléments de climatisation urbaine tels que drains et espaces naturels, entre autres, s’avère nécessaire afin d’associer atténuation et adaptation face aux amplitudes thermiques devenues inconfortables dans la ville de Douala. Mots-clés : Ilots de chaleur, vulnérabilité, modélisation, micro-climat, Douala.

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Modélisation spatiale du transfert des nitrates vers les eaux souterraines dans un bassin versant agricole : Cas de Songon (Côte d’Ivoire)

 

KOUAKOU AKPO Sylvain (1); KOFFI Avy Stéphane (2) ; KONE Tiangoua (1); MIAN EBA Germain (1) ; COULIBALY Lacina (1)

 

(1) Laboratoire d’Environnement et de Biologie Aquatique (LEBA), Université NANGUI ABROGOUA d’Abidjan. Enseignant-Chercheur de spécialité Géosciences et Environnement (Ingénierie Environnementale). 01 BP 801 Abidjan 01
(2) Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo. Enseignant-Chercheur de spécialité Télédétection et SIG. BP 1328

 

Résumé. Le rôle stratégique des eaux souterraines dans le développement socioéconomique d’Abidjan nous emmène à étudier leur vulnérabilité. Il s’agissait de façon spécifique d’évaluer la pression anthropique liée à l’apport de l’azote des activités agricoles sur le Bassin Versant Agricole de Songon et d’élaborer la carte de vulnérabilité spécifique à la pollution des eaux souterraines aux nitrates du bassin versant. Les fonctionnalités offertes par les systèmes d’information géographique nous ont permis d’élaborer les cartes de vulnérabilité à la pollution en se basant sur les méthodes d’indexation et de pondération des facteurs du milieu par la méthode des Indices de Susceptibilité. En effet, InPrAzot de la zone d’étude donne cinq (05) classes qui vont de très faible avec une dose d’azote de 171139,4 kg/an à très élevée avec 2909369,3 kg/an comme dose d’azote. Aussi, la cartographie de la vulnérabilité a mis en évidence cinq (05) classes de vulnérabilité. La classe de vulnérabilité très faible domine avec 40,28% de la surface du bassin suivie de la classe très élevée avec 30,20%. Les classes de vulnérabilité faible, moyenne et élevée 6,23%, 7,87%, et 15,42%. Il ressort de cette étude que le niveau de vulnérabilité n’est pas alarmant vu la position du champ captant. Mots-clés : Vulnérabilité, Pollution, Nitrates, des Indices de Susceptibilité, Eaux souterraines, Songon.

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Intégration de l’outil cartographique à la gestion des recettes communales d’Agoè-Nyivé 1 au Sud Togo

 

SINON Kassere (1), NDJEUTO TCHOULI I. P. (2), TCHOTSOUA M. (2)

 

(1) Enseignant à l’École La Madone de la Mairie d’Agoè-Nyivé 1
(2) Université de Ngaoundéré, Laboratoire de Géomatique

 

Résumé. L’offre de services publics pérennes à la population notamment celle de la commune d’Agoè-Nyivé 1 constitue un enjeu majeur pour la mairie car nécessitant d’importants moyens financiers. La mobilisation des ressources financières à cette fin repose sur des méthodes et ou pratiques surannées eu égard aux progrès enregistrés dans les TIC et particulièrement dans la géomatique. Dans le but d’optimiser les recettes de la commune, la présente étude est faite afin de montrer l’apport de l’outil cartographique dans la résolution des difficultés qui se posent à la mobilisation et la gestion des taxes communales. Pour y arriver, la démarche méthodologique suivante a été suivie : un stage à la mairie, la collecte et le traitement des données à référence spatiale et non spatiale, et leur implémentation dans une base de données relationnelles conçu selon la méthode MERISE. Les résultats qui en découlent, à savoir l’organisation de l’espace communal en zones de recouvrement des taxes et le développement d’une base de données relationnelles nommée « contribuable_can_1 », confirment la plus-value que représente les Systèmes d’Information Géographique (SIG) dans les prises de décisions des acteurs du développement de la commune d’Agoè-Nyivé 1. Mots-clés : Base de données relationnelles, SIG, recette communale, Agoè-Nyivé 1.

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Contribution de la géomatique au suivi des plans de gestion environnementale et sociale dans la Région administrative du Sud (Cameroun)

 

TCHOUTCHUIE CHEKUIE Georges Patrice (1), FOFIRI NZOSSIÉ Éric Joël (2), TALLA TANKAM Narcisse (3), ISSOUHOU Mouhaman (4)

 

(1) Délégation Régionale de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement Durable pour le Sud (Cameroun)
(2) Université de Ngaoundéré, Département de Géographie / Chercheur Associé UMR 201 “Développement & Sociétés” IRD-IEDES, BP. 320, Yaoundé (Cameroun)
(3) Université de Dschang, IUT-Fotso Victor de Bandjoun, Département d’informatique
(4) Unité de Formation Doctorale de Géographie, Université de Ngaoundéré, BP 454, Dang, Cameroun

 

Résumé. Le suivi des plans de gestion environnementale et sociale (PGES), tirés des études d’impact et audits environnementaux, est un levier important de l’évaluation environnementale. Un suivi approximatif des mesures prescrites dans le PGES concourt à une dégradation de l’environnement et une matérialisation des impacts identifiés sur les populations riveraines. Au Cameroun, et principalement dans la Région du Sud, des retours des missions de terrain mettent en exergue un certain nombre de difficultés dans le suivi de la mise en œuvre des PGES par les entreprises et responsables des projets. Ces difficultés sont dues à l’insuffisance d’outils et de procédés mis en place par le Ministère en charge de l’Environnement. A partir d’un état diagnostic des PGES de la Région du Sud réalisée à l’aide des outils de la géomatique, une application web dénommée Surveillance et suivi des PGES (S2-PGES) consultable à l’adresse http://pges-projet.herokuapp.com/ a été développée. L’usage de cette application pour le suivi des PGES de ladite région rend compte de sa performance dans l’évaluation des taux d’effectivité et d’efficacité des mesures mises en œuvre. Le S2-PGES se positionne par conséquent comme un outil d’évaluation des performances environnementales des projets. Mots-clés : PGES, gestion environnementale, géomatique, méthode hypothético-déductive.

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Conception d’un Tableau de Bord Géographique pour la surveillance administrative des Plans de Gestion Environnementale et Sociale au MINEPDED : Cas pilote de la Région de l’Est au Cameroun

 

MENGUE Michèle Odile (1), TALLA TANKAM Narcisse (2), ETOUNA Joachim, WADOUFEY Abdel (3), FOFIRI NZOSSIE Éric Joël (1)

 

(1) Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED)
(2) Université de Dschang, IUT-Fotso Victor de Bandjoun, Département d’informatique
(3) I Love Geomatics
(4) Unité de Formation Doctorale de Géographie, Université de N’Gaoundéré, BP 454, Dang, Cameroun, wadouf@gmail.com

 

Résumé. Au Cameroun, la surveillance administrative des Plans de Gestion Environnementale et Sociale est encadrée par les Décrets N°2013/0171/PM et N°2013/0172/PM du 14 février 2013. Elle porte sur la mise en œuvre effective du plan de gestion environnementale et sociale. Cette surveillance administrative devrait permettre aux responsables du Ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (MINEPDED), d’avoir un état clair et réel en matière de PGES, mais cela n’est pas le cas malgré la mise en place, depuis 2019, d’une plateforme de mise en ligne des PGES, dénommée SISPGES. ’Objectif principal de cette recherche est de développer un tableau de bord géographique qui présente les PGES sur le terrain en insistant sur les caractéristiques qui constituent chaque PGES.Par une méthode hypothético-déductive basée sur la formulation des questions, objectifs, et hypothèses de recherche et à l’aide de la géomatique, nous avons conçu un tableau de bord géographique (consultable via le lien URL suivant : https://www.arcgis.com/apps/dashboards/03d82a7798e64158af8b7e77c0037ceb) adossé à un état diagnostic des PGES de la Région de l’Est au Cameroun en fonction des secteurs d’activités. Cet état diagnostic des PGES a été monté dans une base de données spatiale. A partir de ce tableau de bord, nous avons la répartition géographique, ainsi que les indicateurs qui décrivent la situation de chaque PGES. Nous proposons ainsi que ce tableau de bord soit intégré à la plateforme SISPGES du Ministère et soit élargi aux autres Régions du Cameroun. Mots-clés : Surveillance administrative, tableau de bord géographique, base de données spatiale, Région de l’Est-Cameroun.

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Analyse des changements environnementaux perçus par les populations et observés et mesurés dans la haute vallée de la Bénoué (Nord Cameroun)

 

AOUDOU DOUA Sylvain (1) BAIKARA Markus (1), GARINE Eric (2), RAIMONDChristine (3)

 

(1) Université de Maroua Cameroun
(2) Université de Ngaoundéré Cameroun
(3) Université de Paris Nanterre, France
(4) CNRS, France

 

Résumé. Les changements environnementaux et les conséquences qui affectent l’humanité semblent uniformes à l’échelle globale, mais à l’échelle locale, ils ne sont pas tous perçus et vécus partout avec la même intensité. Cette étude conduite dans la haute vallée de la Bénoué au Cameroun dans un contexte de forte variabilité climatique, de progression de front pionnier agricole, et où plus de 40% de la superficie du territoire est protégée pour sa biodiversité, montre que les préoccupations mondiales à propos du changement climatique ne sont pas perçues comme le principal problème à l’échelle locale. Nous avons comparé la perception des changements par les populations dans leurs territoires ruraux (entretiens semi-structurés) avec les données environnementales mesurées en station (pluviométrie) et par télédétection (occupation du sol à partir des images SPOT 2000, 2004 et 2012). Il apparaît dans le discours des locaux qu’ils perçoivent et vivent les changements environnementaux: le climat change, la population humaine est de plus en plus nombreuse, il faut marcher de plus en plus loin pour collecter certaines ressources, la faune se raréfie. Les changements d’occupation du sol, avec notamment la densification du parcellaire agricole, constituent la préoccupation majeure pour tous les acteurs, qu’ils soient agriculteur, éleveur ou gestionnaire d’aire protégée. Cette situation est confirmée par l’analyse des images satellitaires qui montre une extension des cultures menaçant les dispositifs de protection mis en place dans le cadre du plan d’aménagement du territoire (limites des terroirs, corridors de passage de la faune sauvage). Que l’on s’intéresse à l’un ou l’autre corpus de données ou à une catégorie d’acteur en particulier, il n’est pas possible de ne considérer que le changement climatique sans prendre en compte aussi les facteurs anthropiques. Dans la région étudiée, deux causes de changement environnemental majeures sont identifiées: le climat (raccourcissement de la saison des pluies, sécheresses intercalaires) et la croissance démographique. Mots-clés : Changement environnemental, PNB, Bénoué, Nord-Cameroun, Satellite.

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Une approche couplée acteur-agent et espace pour la conception des processus métiers et l’implémentation des systèmes intelligents pour l’aménagement du territoire

 

FOTSING Eric (1), KAKEU TUEKAM Severin (2), KAMENI Eric (3), Désiré (4) et TAPAMO KENFACK Hippolyte (4)

 

(1) Département de Génie Informatique, LAIA laboratory, Institut Universitaire de Technologie Fotso Victor, Université de Dschang
(2) Département de Mathématique et d’Informatique, URIFIA laboratory, Faculté des Sciences, Université de Dschang
(3) Department of Computer Science, Ecole Normale Supérieure (ENS), Université de Yaounde I
(4) Department of Computer Science, Faculty of Sciences, University of Yaounde I

 

Résumé. Cet article présente une démarche originale couplant un méta-modèle d’acteurs, le concept d’espace et une architecture à base d’agents pour concevoir une organisation et implémenter un système (d’information) intelligents. L’idée qui sous-tend cette initiative de recherche est d’assurer l’ergonomie et l’effectivité de la solution logicielle en inscrivant les concepts d’intelligence et d’espace au cœur du système d’information. La démarche et les modèles proposés pour relever ces défis sont à la croisée des chemins entre les travaux de recherche sur les méthodes de conception des SI, les architectures logicielles dirigées par les modèles et les théories développées en intelligence spatiale et artificielle. L’approche proposée est expérimentée et développée sur une diversité d’applications et de problématiques incluant le partage des connaissances dans une communauté de pratique, la modélisation des processus métiers dans les organisations et la simulation des dynamiques de changements d’utilisation de l’espace. Mots-clés : Système, organisation, architecture, acteur, espace, agent, connaissance, intelligence.

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SIG et modélisation des inondations en milieu urbain au Cameroun : une opportunité pour la gestion des inondations à Dschang

 

Raïssa MAFOKOU KENFACK (1), Roméo KEUMO SONGONG (2)

 

(1) Département de Géographie-Aménagement-Environnement, Université de Dschang
(2) Département de Géographie et Aménagement, Université de Bamenda

 

Résumé. Les inondations ne se limitent plus aux villes camerounaises de plaines comme Douala (Août 2001, juin 2007, Août 2007, Août 2010 et juillet 2015) ou Kribi (1998 et 2011). Elles s’observent de plus en plus dans les villes de hautes terres et particulièrement à Dschang (Août 2010, septembre 2014 et Août 2017). La récurrence de leur occurrence constitue un handicap majeur pour le développement urbain en raison des importants dégâts enregistrés. En dépit des mesures prises par les services compétents pour éradiquer ce fléau, les mécanismes de production des inondations dans cette ville à croissance rapide restent peu maîtrisés. Au regard de ce constat désolant, comment faire face au risque croissant d’inondation dans un contexte d’urbanisation accélérée et non maitrisée ? L’objectif de cette recherche est de montrer comment les Systèmes d’Information Géographique peuvent constituer des outils clés de modélisation, voire de gestion des inondations en milieu urbain. Pour le démontrer, il a été mobilisé un cadrage méthodologique qui s’organise en trois étapes : un repérage des sites d’occurrence des inondations, une enquête domiciliaire auprès de 220 ménages répartis dans huit des vingt quartiers résidentiels de la ville, la collecte de données pluviométriques et d’occupation du sol, les mesures de la hauteur des eaux et les lectures complémentaires. Prenant appui sur les outils et techniques des Systèmes d’Information Géographique, les résultats obtenus de l’analyse des données collectées montrent que l’incivisme en milieu urbain est caractérisé d’une part par des constructions anarchiques, l’obstruction des cours d’eau et des drains, l’occupation des zones marécageuses et des zones de fortes pentes. D’autre part, les cours d’eau sont transformés en dépotoir des déchets produits dans les zones inondables. Les Systèmes d’Information Géographique nous ont permis de dresser les cartes d’exposition à l’aléa et des enjeux exposés, et permettent ainsi aux décideurs de prédire des inondations et d’organiser des secours. Mots-clés : SIG, Modélisation, Gestion, Inondation, Milieu Urbain, Dschang, Cameroun.

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Contribution d’un Web-SIG à l’amélioration de la visibilité et du Branding de l’offre touristique du Cameroun en contexte de mondialisation : cas de la ville de Dschang et ses environs

 

KAFFO Célestin (1) & EBOGO Madeleine Mimosette (1)

 

(1) Département de Géographie-Aménagement-Environnement, Université de Dschang

 

Résumé. Le tourisme occupe de plus en plus une place de choix dans les grandes économies du monde. Le Cameroun dans cette perspective dispose d’importantes ressources touristiques qui lui ont valu l’appellation de « Afrique en miniature » dont la mise en exergue contribuerait inéluctablement à son développement socioéconomique. Mais depuis plus de cinq décennies, le Cameroun peine à devenir une véritable destination touristique malgré tous les efforts consentis par le gouvernement et les professionnels du secteur du tourisme. Outre les pesanteurs conjoncturelles et structurelles, une analyse profonde de la situation présente l’inefficience des supports classiques de promotion comme l’un des vecteurs du manque de visibilité adéquate et du Branding de l’offre touristique du Cameroun sur le marché touristique mondial. Or, en contexte de mondialisation et face aux avancées technologiques, la nécessité d’avoir une information touristique précise, à jour et en temps réel est impérative. De ce contexte se dégage la question de savoir comment améliorer cette visibilité pour plus de compétitivité sur le marché touristique mondial ? L’objectif de cette étude est de montrer la contribution d’un Web-SIG à l’amélioration de la visibilité et du Branding de l’offre touristique du Cameroun à travers le cas de la ville de Dschang à l’Ouest-Cameroun. La démarche méthodologique utilisée pour atteindre cet objectif mobilise la capitalisation des données issues des expériences des grandes destinations touristiques mondiales ainsi que des données de terrain collectées et traitées à l’aide des outils et logiciels appropriés (Win Desing, PostgreSQL/Pos GIS, XAMP, WordPress et Mapptizer V.13.03). L’utilisation des outils et techniques des Systèmes d’Information Géographique conduit à trois principaux résultats : (1) la constitution d’une base de données spatiale présentant les offres touristiques et leurs caractéristiques, (2) la mise en place d’un Web-SIG ainsi que (3) la création d’un site web pour rendant visible et faciliter le Branding des différentes attractions touristiques. Ce dispositif permettra aux touristes d’accéder aux informations capitales pour le choix de leur destination en temps réel. Fort de ce qui précède, les Systèmes d’Information Géographique sont donc un important outil de présentation et de Branding de l’offre touristique de la ville de Dschang et ses environs en contexte de mondialisation. Ils fournissent une vision globale très importante pour l’analyse, la gestion de la qualité de service, la communication et la promotion touristique. Ils permettent également une meilleure communication entre ces différents acteurs (publics et privés) et organismes (Office de tourisme, Agences de voyages) en charge du tourisme en vue de vendre au mieux leurs produits touristiques. La base des données touristiques et spatiales mise en place se révèle être un outil de compréhension des territoires, de leur état et de leurs évolutions dans un environnement où le marché touristique est de plus en plus compétitif. Mots-clés : Web-SIG, offre touristique, Branding, mondialisation, Dschang, Cameroun.

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L’offre de santé dans les camps des réfugiés, sites des retournés et villages hôtes au Sud du Tchad: état des lieux et défis sanitaires

 

NADJITOINGAR DJEKOMBE Fabien (1), DJIMOUKO Sabine (2), TCHOTSOUA Michel (3)

 

(1) Doctorant en géographie, Université de Ngaoundéré, département de Géographie
(2) Docteure en géographie, Enseignante chercheure, département de Géographie, Université de Moundou
(3) Professeur Titulaire des Universités, Département de Géographie, Université de Ngaounderé

 

Résumé. Le monde continue à enregistrer de déplacement forcé en raison de l’insécurité et des conflits. Le sud du Tchad reste affecté par l’impact de la crise centrafricaine depuis 2003 (123 885 réfugiés et 77 650 retournés). L’objectif de cet article est de faire un état des lieux de l’offre de santé dans les camps des réfugiés, sites des retournés et villages hôtes placés dans une situation de mobilité et identifier les défis sanitaires. Pour atteindre cet objectif, nous avons eu recours à un appareillage méthodologique qui s’articule autour de la recherche documentaire, de l’observation, de l’échantillonnage, de l’enquête de terrain, du traitement et de l’analyse de données recueillies. Les données de terrain collectées dans les camps des réfugiés, sites des retournés et villages hôtes ainsi que les données sanitaires sont saisies et analysées dans SPSS 20.0 et Excel. Les résultats obtenus indiquent qu’il y a plus de besoins des populations en santé mais des réponses médicales apportées sont faibles. L’accès aux soins de santé est limité à cause des contraintes d’ordre financières, géographiques, une insuffisance en ressources humaines. On note également une faible prise en charge des patients due à la rupture des médicaments et intrants dans les structures de santé et le niveau d’équipements jugé trop faible pour faire face à cet afflux. Mots-clés : Refugiés, Retournés, offres de services de santé, desserte médicale/paramédicale.

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Variabilité pluviométrique intersaisonnière et activités agricoles dans les terroirs de Magoumay et Tchabawol (Bogo, Extrême-Nord Cameroun)

 

MANGA Pierre (1) et GANOTA Boniface (2)

 

(1) Département de Géographie. Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines, Université de Maroua
(2) Département de Géographie. Ecole Normale Supérieure, Université de Maroua

 

Résumé. sécurité alimentaire a depuis longtemps été considéré comme un acquis dans la zone rurale jusqu’au moment où les perturbations d’ordre climatique viennent influencer les activités agricoles à l’Extrême-Nord Cameroun. Par des recherches documentaires, des enquêtes de terrain auprès d’un échantillon de 100 agriculteurs et des chefs de poste agricole ainsi l’analyse des données pluviométriques sur 30ans, les effets de la variabilité pluviométrique sur les activités agricoles ont été analysés. Les résultats obtenus révèlent que, des perturbations pluviométriques fréquentes ont caractérisé les années 2002, 2015, 2016, 2018 et 2019 qui sont des années moins pluvieuses avec une moyenne annuelle pluviométrique ne dépassant pas 600mm. L’année 2017 est d’ailleurs très déficitaire avec une pluviométrique inférieure à 400mm. L’analyse du coefficient K3 montre la tendance à l’augmentation de l’irrégularité des pluies. Il varie de 1,4662539 à 2,3357509 entre la première décennie et la troisième. En conséquence, la culture du Sorgho sous pluie et du Sorgho de saison sèche dont les rendements moyens par hectare étaient de 2 tonnes varie de 0,8 à 1T/ha pour le Sorgho sous pluie et de 0,4 à 0,5T/ha pour le Sorgho de saison sèche. Quant au maïs, le rendement passe de plus 1T/ha dans les conditions de pluviométrie exceptionnelle observées en 2012 à moins de 0,5T/ha dans les conditions actuelles de déficits pluviométriques. Au regard de cette situation, des actions de valorisation en termes de dotations en intrants agricoles, d’assistance technique et de sécurisation de ces activités devraient être mises sur pied par les chefs locaux, les pouvoirs publics afin de permettre la survie de l’agriculture qui nourrit non seulement la population rurale mais aussi les centres urbains. Mots-clés : Variabilité pluviométrique, Activité agricole, Terroirs, Extrême-Nord Cameroun.

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Tuteur intelligent d’aide à l’apprentissage mobile pour la continuité pédagogique en période de COVDID’19 : Cas de l’apprentissage de la langue anglaise

 

FOTSING Janvier (1),(2), TALLA TANKAM Narcisse (3), MBADJOIN NJINGANG Theodore (2)

 

(1) Laboratoire LARIMANS, Département de Physique, Université de Buea, Cameroun
(2) Laboratoire Bien-être, Organisations, Numérique, Habitabilité, Education, Universalité, Relation, Savoirs (BONHEURS) – EA 7517, Ecole Mutation et Apprentissage (EMA), Cergy Paris Université, France
(3) Laboratoire d’Informatique Appliquée (LIA), Département de Génie Informatique, IUT Fotso Victor Bandjoun, Université de Dschang, B.P. 134, Bandjoun, Cameroun

 

Résumé. La crise sanitaire à laquelle fait face le monde a eu un grand impact sur la population mondiale ceci en changeant certaines de nos habitudes quotidiennes. Elle a touché de nombreux secteurs comme l’éducation et pour palier aux impacts négatifs crées par cette pandémie, les états ont adopté des mesures de résilience partant du télétravail, téléenseignement, les réseaux sociaux ainsi que les plateformes d’enseignement à distance. Le but visé à travers cet article est d’intégrer un tuteur intelligent pour aider l’apprentissage afin d’assurer la continuité pédagogique en période de COVID’19. En nous appuyant sur le réseau 3G+ d’un opérateur mobile, nous avons intégré un Service à Valeur Ajoutée (SVA), centré autour de l’activité d’un tuteur intelligent assistant les apprenants à l’apprentissage de la langue anglaise. Cette solution permet aux apprenants de souscrire au service via le réseau de l’opérateur mobile et accéder aux ressources pédagogiques sous l’accompagnement de notre tuteur intelligent depuis les différents terminaux d’accès. Mots-clés : Tuteur intelligent, SVA, continuité pédagogique, COVID’19, réseau 3G+.

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La santé mentale des enseignants et des enseignés à distance dans un contexte de la Covid-19

 

AZAHRI Redouane (1); EL BATMI Jihane Mariame (2)

 

(1) Doctorant. Faculté d’Economie et de Gestion. Université Hassan1 – Maroc
(2) Doctorante FSJES d’Agadir. Université d’Ibn ZOHR. Agadir. Maroc

 

Résumé. L’objet de cette contribution est de savoir dans quelle mesure l’enseignement à distance influence –t- il la santé mentale des enseignants et des élèves, dans un contexte de la Covid19. A cette fin, nous avons choisi un lycée d’enseignement secondaire qualifiant. Pour tester nos hypothèses, mesures de protocole sanitaire drastique obligent, nous nous sommes basés sur une approche par questionnaire destinée aux enseignants relevant de l’établissement. Nos résultats montrent que dans un contexte de la Covid-19, si l’enseignement à distance est une réponse technopédagogique aux problèmes de suivi de cours. Ce dispositif a, pourtant, un impact sur l’état de santé des enseignants et des enseignés. D’une part, l’EAD dans le système d’enseignement scolaire est nouveau. Ceci est expliqué par une génération des enseignants qui ont du mal en matière d’appropriations des outils de NTIC. De l’autre part, les élèves (génération Y) recourent massivement au NTIC pour apprendre. Enfin, le développement d’une approche hybride (phygitale) constitue un objectif central pour les différents acteurs de la sphère éducative. Mots-clés : Enseignement à distance, santé mentale, Covid-19, lycée secondaire.

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Formation Ouverte et A Distance en Afrique Sub-saharienne : cas du Master GAGER de l’Université de Ngaoundéré

 

TCHOTSOUA Michel (1), TALLA TANKAM Narcisse (2), FENDJI Jean Louis (3), ANABA BANIMB Christian Robert (4)

 

(1) Université de Ngaoundéré, Département de Géographie, Laboratoire de Géomatique
(2) Université de Dschang, IUT-Fotso Victor de Bandjoun, Département d’informatique
(3) Université de Ngaoundéré, IUT, Département d’Informatique
(4) Université de Ngaoundéré, Département de Géographie, Laboratoire de Géomatique

 

Résumé. Dans un contexte d’enclavement naturel et de crise sanitaire mondial, avec des ressources humaines qualifiées très limitées, il est possible d’offrir une formation internationale de qualité en utilisant les voies et les technologies du numérique. Cet article de « lesson learned » ou de partage d’expérience, vise à disséminer l’expérience acquise sur la mise sur pied et le fonctionnement du premier master en ligne dans le grand-nord du Cameroun : le Master Géomatique, Aménagement et Gestion des Ressources (GAGER). Ce master qui a vu le jour en 2010, jouit aujourd’hui du support de l’Agence Universitaire de la Francophonie et du projet REAMOOC en termes d’acquis d’expériences. Mots-clés : Plateforme, Afrique, Moodle, Géomatique, Formations ouvertes à distance.

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Elaboration d’un géoportail pour l’amélioration de la diffusion de l’information d’un projet de développement, cas du projet AgriFARM Haute et Moyenne Guinée, République de Guinée

 

DIALLO Abdourahmane Daly (1)

 

(1) Responsable Système d’Information Géographique et Aménagement durable de bassin versant, projet Agriculture Familiale Résilience et Marché (AgriFARM), FIDA

 

Résumé. En Guinée, les projets de développement ont intégré le Système d’information géographique (SIG) comme outil de planification et d’aide à la prise de décision vers les années 2000. Le projet Agriculture FAmiliale Résilience et Marchés (AgriFARM) est un projet du gouvernement guinéen, financé conjointement par le FIDA, OFID et la BADEA. Il dispose d’un SIG lié au Système de Suivi Evaluation. Le projet vise à diffuser l’information sur la base de la dimension spatiale et l’Internet pour un accès au grand public. C’est pourquoi, le choix du thème « Elaboration d’un géoportail pour l’amélioration de la diffusion de l’information, cas du projet AgriFARM ». Pour y parvenir, des travaux de terrain et de laboratoire sont réalisés soit pour l’acquisition, traitement des données, leur intégration dans une base de données et un server cartographique pour la publication. Ensuite une plateforme web est développée sur la base d’un cahier des charges élaboré et tenant compte des attentes des utilisateurs. A terme, la cartographie complète de la planification du projet est faite et intégrée dans une base de données SIG. Les informations pertinentes sont sélectionnées pour la diffusion. Le géoportail conçu présente toutes les fonctions classiques de la cartographie interactive. Il est accessible au grand public sur internet à l’adresse https://geo-agrifarm.com. Mots-clés : Géoportail, visibilité, projet AgriFARM, Haute et Moyenne Guinée.

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Tirer parti des données satellitaires open source et de l’apprentissage automatique pour la gestion des forêts

 

OKELLO Peter (1)

 

(1) Kenya Space Agency

 

Résumé. Le projet MIDST (Monitoring for Information and Decisions using Space Technology) est une initiative de l’Agence spatiale du Kenya qui vise à aider les institutions gouvernementales nationales et de comté à combler les lacunes et les défis mis en évidence dans le rapport d’évaluation sur le matériel, les logiciels, les ressources humaines et l’espace. Les données. L’objectif du projet est d’utiliser Google Earth Engine pour développer divers produits et applications d’observation de la Terre, avec les parties prenantes, qui pourraient être utilisés pour atteindre certains objectifs dans le cadre de leur mandat. La gestion des ressources naturelles est l’un des domaines d’application du projet qui se concentre sur la surveillance du couvert forestier et des changements dans la forêt de la chaîne des Aberdares, au Kenya. KSA en collaboration avec d’autres institutions impliquées dans la gestion des forêts a formé une équipe technique qui a travaillé sur la production des produits nécessaires au suivi des forêts. Ces institutions comprenaient ; Service forestier du Kenya (KFS), Direction des enquêtes sur les ressources et de la télédétection (DRSRS), Ministère de la défense (Soldat de l’environnement), Autorité des ressources en eau (WRA), Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (ONU-FAO), Service de la faune sauvage du Kenya (KWS) et l’Université d’agriculture et de technologie Jomo Kenyatta (JKUAT). Le projet a utilisé Google Earth Engine pour traiter et analyser les produits. Les images sentinelles avec une résolution spatiale de 10 m pour les années 2016 et 2020 ont été considérées comme les données sources. Des images composites sans nuages ont été obtenues et traitées à l’aide d’un algorithme de classification supervisée. Les livrables du projet étaient des cartes de la couverture terrestre, des cartes forestières non forestières et des informations statistiques sur la couverture de la région d’intérêt. Compte tenu des classes du GIEC, les classes de couverture terrestre capturées comprenaient la classe Forêt (forêt naturelle, forêt de plantation et forêt de bambous), la classe des terres cultivées et la classe des prairies (prairies ouvertes et prairies boisées). Ce projet a déterminé que la forêt d’Aberdares couvre 225 738 hectares de terres. En 2020, 71 % de ces terres étaient sous couvert forestier (naturel, plantation et bambous) tandis que les 29 % restants étaient couverts par les autres classes d’occupation du sol (terres cultivées, prairies ouvertes et prairies boisées). Alors qu’en 2016, 69% de ces terres étaient couvertes de forêts tandis que les 31% restants étaient sous une couverture terrestre non forestière. Cela indique qu’il y a eu une augmentation de 2% du couvert forestier pour la période d’étude dans la forêt de la chaîne des Aberdares. L’exercice a permis d’obtenir une évaluation de la précision de la classification de 88,27 % avec une valeur kappa de 0,85619. Le projet a donc illustré l’utilisation des technologies de télédétection pour surveiller la couverture et les transformations forestières au fil des ans afin d’aider le processus de conservation et de gestion des forêts du pays. En outre, le projet a démontré comment diverses institutions peuvent travailler ensemble et conjuguer leurs efforts pour fournir des produits de meilleure qualité et plus complets. Mots-clés : Observation de la Terre, MIDST, Google Earth Engine (GEE), Couverture terrestre, Évaluation de la précision.

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Catalyser la recherche dans le secteur de l’observation de la Terre au Kenya

 

KIRUI Joy Cherono (1)

 

(1) Kenya Space Agency

 

Résumé. L’industrie spatiale a évolué au fil des ans et fait partie des industries à la croissance la plus rapide au monde, créant chaque jour des innovations et des opportunités d’emploi. La technologie spatiale joue un rôle essentiel dans le soutien du développement socio-économique et de la prise de décision fondée sur les données. Dans les pays en développement, la technologie spatiale a le potentiel de favoriser le développement et le progrès dans l’enseignement supérieur, la science, la technologie, la recherche et l’innovation. En tant que pays en développement, le Kenya tient à exploiter ce potentiel. Dans cette optique, le programme de subventions de recherche (RG) a été développé. L’objectif du programme RG est de catalyser et de promouvoir la recherche en sciences et technologies spatiales dans les universités locales du Kenya, ainsi que de renforcer nos capacités humaines dans ces disciplines. Le programme vise également à contribuer au développement socio-économique du Kenya en établissant des liens entre le milieu universitaire et l’industrie. Le programme a été introduit en 2020-2021 en tant que 1er cycle. Pour continuer à intensifier le développement des capacités et à augmenter le nombre de praticiens dans le secteur spatial, un deuxième cycle du programme RG a été développé dans deux domaines de projet ; développement d’un modèle de nanosatellite 3U et cartographie des cultures à petite échelle à l’aide de l’intelligence artificielle/de l’apprentissage automatique – Quatre institutions ont reçu chacune 5 000 USD. Le secteur agricole est l’épine dorsale de l’économie du Kenya, contribuant à environ 30% du PIB. L’agriculture du Kenya est principalement pratiquée à petite échelle et dans des exploitations d’une superficie moyenne inférieure à un hectare, principalement à des fins de subsistance. Le plan stratégique de l’Agence spatiale du Kenya pour 2020-2025 envisage l’utilisation des données et de la technologie satellitaire pour éclairer le processus décisionnel. La cartographie des cultures à l’aide des données de télédétection est l’un des moyens les plus efficaces d’estimer la superficie cultivée, les rendements des cultures et d’évaluer la situation de la sécurité alimentaire dans le pays, plus particulièrement en ce qui concerne l’agriculture à petite échelle. Cependant, ces données nécessitent des techniques de traitement raisonnablement élevées avec des processus mathématiques complexes qui peuvent être réalisés en utilisant des techniques d’intelligence artificielle/apprentissage automatique (IA/ML). L’objectif principal de ce projet est d’explorer comment l’IA/ML peut être entraînée pour apprendre et extraire automatiquement des informations à partir de données par des méthodes informatiques et statistiques. En tant que nation émergente de carénage spatial, le programme RG est le premier programme du genre à promouvoir la recherche et l’innovation dans le secteur spatial et à nourrir les talents locaux en travaillant avec le milieu universitaire. Le programme a donné lieu à des innovations qui ont profité à la communauté et créé une prise de conscience des applications liées à l’espace. L’un des principaux enseignements du programme est que les institutions ont eu besoin d’un renforcement des capacités et d’un mentorat supplémentaire pendant la durée du projet. Une recommandation serait d’investir davantage dans le programme en y intégrant des partenaires techniques et financiers du secteur privé. Mots-clés : Observation de la Terre, cartographie des cultures, milieu universitaire, Grant, Kenya.

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