Titres des résumés
- Développer les capacités scientifiques et technologiques géospatiales pour le développement durable en Afrique
- Apport des SIG à la caractérisation des paramètres physiographiques de contrôle de l’écoulement de surface dans trois sous-bassins versants des Monts Mandara (Extrême-Nord Cameroun)
- Formation ouverte et à distance en Afrique Sub-saharienne : cas du Master GAGER de l’Université de Ngaoundéré
- Naviguer en eaux troubles ? Perspectives sur l’endogénéité des connaissances et des pratiques de gestion des ressources naturelles basées sur les TIC en Afrique subsaharienne
- Intelligence territoriale (I.T) et ville de demain : Emergence d’un modèle alternatif de ville intelligente, partage des informations et des indicateurs de performances
- Formation à distance et enseignement supérieur au Nigéria : tendances et défis
- Élaboration de géoportail pour une amélioration de la diffusion de l’information d’un projet de développement, cas du projet aGRIfarm haute et moyenne Guinée
- Intégration de l’outil cartographique à la gestion des recettes communales d’Agoè-Nyivé 1 au Sud du Togo
- Tuteur intelligent d’aide à l’apprentissage mobile pour la continuité pédagogique en période de COVID’19. Cas de l’apprentissage de la langue anglaise
- Conception d’un Tableau de Bord Géographique pour la surveillance administrative des Plans de Gestion Environnementale et Sociale au MINEPDED: Cas pilote de la Région de l’Est au Cameroun
Résumés
Développer les capacités scientifiques et technologiques géospatiales pour le développement durable en Afrique
OLAJIDE KUFONIYI (1)
1) Department of Surveying and Geoinformatics, Faculty of Environmental Design and Management, Obafemi Awolowo University, Ile-Ife, Nigeria
Résumé. Un certain nombre d’activités spécifiques à l’information géospatiale (IG) ont mis en évidence la nécessité de mesures proactives pour renforcer les capacités de l’IG existantes en Afrique. Ces activités comprennent l’intérêt croissant des pays africains pour les sciences et technologies spatiales (SST), le développement d’infrastructures régionales et nationales de données spatiales, la mise en œuvre d’un cadre de référence (géodésique) africain unifié (AFREF) et les programmes nationaux de réforme agraire. Il ne fait aucun doute que ces activités influenceraient positivement le développement de la capacité de l’IG en Afrique. Cependant, l’utilisation et le développement de la capacité existante sont entravés par certains défis. Ce document présente une vue d’ensemble des activités de l’IG susmentionnées et discute des défis à relever. Il aborde ensuite les exigences en matière d’éducation et de formation en matière d’IG pour le développement durable de la région et les moyens d’y parvenir, tels que l’éducation sur un seul campus, l’apprentissage en ligne et l’éducation conjointe. Certaines propositions et recommandations sont ensuite formulées en vue d’indiquer la voie à suivre pour renforcer les capacités humaines en matière d’IG en Afrique. Les recommandations comprennent : l’encouragement de l’enseignement conjoint en matière d’IG et de l’enseignement/apprentissage en ligne, la participation des établissements d’enseignement et des organisations IG nationales et régionales aux activités de renforcement des capacités et aux tâches des organisations géospatiales internationales, l’inventaire des établissements d’enseignement existants offrant des cours de géoinformatiques et des enseignements connexes en Afrique, y compris la capacité du personnel, les installations de formation existantes, le renforcement des institutions pour permettre à chaque pays de disposer d’une capacité de recherche et d’efforts de développement, la révision et la normalisation des programmes d’études en matière d’IG sur le continent, et l’encouragement de l’exécution dans le pays de la cartographie et d’autres projets liés à l’IG pour faciliter le transfert de technologie. Mots-clés : Science geospatiale, Programme GMES et Afrique, observation de la Terre, Afrique.
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Apport des SIG à la caractérisation des paramètres physiographiques de contrôle de l’écoulement de surface dans trois sous-bassins versants des Monts Mandara (Extrême-Nord Cameroun)
HALIMASSIA EMINA (1), KOSSOUMNA LIBA’A Natali (1), GANOTA Boniface (1), BASKA TOUSSIA Daniel Valérie(1), DJIBRILLA Paul (1), DZEUFACK DJOUMESSI Gaëtan Arthur (2)
(1) Université de Maroua, Cameroun
(2) Université de Yaoundé I, Cameroun
Résumé. Ce travail montre le potentiel des systèmes d’information géographique (SIG) pour l’évaluation des caractéristiques physiographiques qui conditionnent l’écoulement superficiel de trois sous-bassins montagnards à savoir les sous-bassins versants (SBV) des Mayo Mandia et Zamay situés sur les piedmonts et le SBV du Mayo Moutfoum situés sur le plateau. Le traitement des Modèles Numériques de Terrain (MNT) issus d’images SRTM de 30 m de résolution à l’aide des SIG a conduit à l’extraction des différents sous-bassins, la confection de cartes thématiques et le calcul automatique de plusieurs paramètres physiographiques (taille, forme, pente, densité de drainage, etc.) pour chaque sous-bassin. L’objectif de ce travail est de mettre en évidence le poids de ces paramètres sur l’écoulement de surface. La corrélation entre ces variables physiographiques et quelques paramètres qui caractérisent cet écoulement montre que de fortes pentes induisent des écoulements torrentiels avec une vitesse de ruissèlement plus modérée au niveau du plateau (1,36 m/s pour le Mayo Moutfoum). Les écoulements sont plus intenses sur les piedmonts respectivement de 2,78 m/s et 2,11 m/s pour le Mayo Mandia et le Mayo Zamay. Mots-clés : SIG, MNT, Caractéristiques physiographiques, bassin versant, écoulement superficiel.
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Formation ouverte et à distance en Afrique Sub-saharienne : cas du Master GAGER de l’Université de Ngaoundéré
TCHOTSOUA Michel (1), TALLA TANKAM Narcisse (2), FENDJI EBONGUE Jean Louis (3)
(1) Laboratoire de Géomatique, Département de Géographie, Université de Ngaoundéré, Cameroun
(2) Département d’informatique, IUT-Fotso Victor de Bandjoun, Université de Dschang, Cameroun
(3) Département d’Informatique, IUT, Université de Ngaoundéré, Cameroun
Résumé. Dans un contexte d’enclavement naturel et de crise sanitaire mondial, avec des ressources humaines qualifiées très limitées, il est possible d’offrir une formation internationale de qualité en utilisant les voies et les technologies du numérique. Cet article de « lesson learned » ou de partage d’expérience vise à disséminer l’expérience acquise sur la mise sur pied et le fonctionnement du premier master en ligne dans le Grand Nord du Cameroun : le Master Géomatique, Aménagement et Gestion des Ressources (GAGER). Ce master qui a vu le jour en 2010 jouit aujourd’hui du support de l’Agence Universitaire de la Francophonie et du projet REAMOOC en termes d’acquis d’expériences. Mots-clés : Plateforme, Afrique, Moodle, Géomatique, Formations ouvertes à distance.
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Naviguer en eaux troubles ? Perspectives sur l’endogénéité des connaissances et des pratiques de gestion des ressources naturelles basées sur les TIC en Afrique subsaharienne
NDZIFON KIMENGSI Jude (1)
(1) Department of Geography, The University of Bamenda, Cameroon
Résumé. L’Afrique subsaharienne (ASS) regorge de ressources naturelles qui constituent l’épine dorsale de son économie et de ses moyens de subsistance. Cependant, les inquiétudes se sont, dans un passé récent, focalisées sur les enjeux liés à leur gestion durable, brossant un sombre tableau. En résumé, il est largement admis qu’en raison de la faible base technologique de la région, associée à une mauvaise communication, à des défauts de gouvernance et à d’autres défis, l’ASS signale de sombres perspectives en matière de gestion durable des ressources naturelles. Jusqu’à présent, les études se sont concentrées sur la résolution des problèmes de gouvernance, tout en promouvant des approches technologiques exogènes (en grande partie inadaptées) comme voie pour surmonter le défi de la gestion des ressources naturelles. Un problème clé réside dans les connaissances et le savoir-faire endogènes de l’ASS. Par connaissances et savoir-faire endogènes, nous entendons les idées, les approches et les techniques qui émanent de l’intérieur des communautés alors qu’elles s’efforcent d’assurer l’ordre dans la gestion de leurs ressources. Ces approches ont été tacitement reconnues dans la littérature, avec très peu d’emphase sur la propagation de l’économie endogène basée sur la connaissance. Il existe donc peu de preuves sur la mesure dans laquelle les technologies de l’information et de la communication (TIC) valorisent les approches endogènes de la gestion des ressources naturelles en ASS. Pour combler cette lacune, cet article (1) examine les voies sinueuses des connaissances endogènes sur la gestion des ressources naturelles basées sur les TIC en ASS, et (2) analyse les défis liés à l’exploitation d’une économie de la connaissance sur la gestion des ressources naturelles basée sur les TIC en ASS. Grâce à une analyse approfondie, le document (3) définit des voies pour tirer partie des connaissances basées sur les TIC dans la gestion des ressources naturelles en ASS. L’approche analytique employée est le modèle de co-évolution socio-écologique mettant l’accent sur la co-production de connaissances et de pratiques endogènes. L’analyse nous amène aux conclusions suivantes : Historiquement, les connaissances et pratiques endogènes de gestion des ressources naturelles ont été moins prioritaires dans les systèmes basés sur les TIC par rapport aux approches plus technocentriques et exogènes. Cela a créé une inadéquation et perpétré des résultats de gestion des ressources naturelles inefficaces dans de nombreuses parties de l’ASS. En outre, l’exploitation des systèmes basés sur les TIC est mise à l’épreuve par la fragmentation des connaissances sur les approches endogènes de la gestion des ressources naturelles, la fragmentation des interventions des acteurs étatiques, privés et communautaires, un système éducatif à orientation exogène et un environnement politique défavorable. Cet article propose cinq voies pour surmonter la léthargie : l’inventaire des approches endogènes de la gestion des ressources naturelles (voie 1), l’évaluation rigoureuse des besoins en TIC pour les communautés dépendantes des ressources naturelles (voie 2), la conception de stratégies pour favoriser les partenariats public-privé dans le domaine des TIC ; gestion basée sur les ressources naturelles (Voie 3), l’introduction de réformes éducatives pour favoriser l’endogénéité (Voie 4) et des politiques et instruments politiques sur mesure (Voie 5). D’autres études empiriques sont nécessaires pour valider davantage ces positions préliminaires. Mots-clés : TIC, terre, agriculture, eau, forêts, endogène, exogène, Afrique subsaharienne.
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Intelligence territoriale (I.T) et ville de demain : Emergence d’un modèle alternatif de ville intelligente, partage des informations et des indicateurs de performances
OUAZIZ ALI (1)
(1) Institut Universitaire des Études Africaines, Euro-Méditerranéennes et Ibéro Américaines à Rabat, Maroc
Résumé. L’intelligence territoriale est un thème récurrent qui monte en régularité depuis quelques années dans le vocabulaire scientifique. Dans cette contribution, je présente la prospection empirique consacrée à la gestion et au développement durable des villes intelligentes. Cette littérature coordonne les différentes tâches de la ville intelligente, notamment l’intégration d’un modèle de gestion de la ville (construction d’un processus, évolution empirique, évaluation, communication et information, etc.). La collecte de données semble s’appliquer à toutes les mesures de la vie humaine et est prometteuse, par la mise en place d’un traitement digital quantitatif de la gestion, à partir de capteurs intelligents et d’autres ressources disponibles, le stockage et l’analyse des données, la construction de modèles prédictifs à l’aide de modèles d’apprentissage, le contrôle optimal des systèmes urbains et l’interaction avec les différentes parties prenantes, y compris les utilisateurs. Le processus est également basé sur une politique de développement d’un point de vue économique et social convivial, qui assure l’interaction avec les utilisateurs, mais qui s’appuie également sur les points forts de l’intelligence territoriale, qui fait donc partie d’un processus de création, d’organisation, de développement, de gestion, de gouvernance intelligente et d’évaluation de projets mis en place dans le cadre du processus I.T. Mots-clés : Ville, intelligence territoriale, information, performance, indicateurs.
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Formation à distance et enseignement supérieur au Nigéria : tendances et défis
MUBI Aishatu Mohammed (1)
(1) Centre for Distance Learning, Modibbo Adama University Yola, Adamawa State, Nigeria
Résumé. L’éducation offre aux individus la possibilité de se spécialiser, d’améliorer leurs qualifications et leurs perspectives d’emploi tout au long de la vie. Cependant, la famille et la distance constituent des obstacles à ces opportunités, entraînant un écart dans les inscriptions à l’éducation et des frustrations du côté des candidats qui ne peuvent pas s’engager dans des perspectives normales d’éducation. Par conséquent, la formation ouverte et à distance (FOAD) leur donne la possibilité d’obtenir une éducation de qualité grâce à des parcours accrédités pour les programmes de premier cycle et des cycles supérieurs. La formation à distance (FAD) est désormais intégrée à l’apprentissage en ligne, mixte, ouvert, flexible et amélioré par la technologie. Grâce à un groupe de réflexion d’universitaires, un large éventail de disciplines se développe aujourd’hui en tandem avec les progrès des TIC, notamment la FOAD avec un apprentissage par le biais des médias électroniques. La FOAD est rendu nécessaire par des problèmes socioculturels et d’insécurité tels que la pandémie mondiale de la Covid-19 à travers les cadres politiques gouvernementaux. En 2021, il n’y avait que 14 universités sur 202 au Nigéria offrant la FOAD, ce qui est bien en deçà de la moyenne nationale. Des défis tels que l’utilisation inefficace des installations de TIC, les pénuries d’électricité et le manque de financement affectent la FAD et la FOAD au Nigeria. Des mesures proactives du gouvernement et un espace de stockage dédié par les fournisseurs de services Internet et les canaux éducatifs sont recommandés pour aider à améliorer les programmes de FAD et de FOAD au Nigeria. La responsabilité sociale de ces entreprises sont d’excellentes idées pour aider ces programmes à atteindre l’ODD 4-Éducation 2030. Mots-clés : Éducation, Nigéria, Apprentissage à distance, Apprentissage en ligne à distance ouvert, TIC, Politique.
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Élaboration de géoportail pour une amélioration de la diffusion de l’information d’un projet de développement, cas du projet aGRIfarm haute et moyenne Guinée
DIALLO ABDOURAHMANE DALY (1)
(1) Projet AgriFARM Haute et Moyenne Guinée, République de Guinée
Résumé. En République de Guinée, les projets de développement ont intégré le Système d’information géographique (SIG) comme outil de planification et d’aide à la prise de décision vers les années 2000. Le projet Agriculture FAmiliale Résilience et Marchés (AgriFARM) est une initiative du gouvernement guinéen, financé conjointement par le Fonds international de développement agricole (FIDA), Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID) et la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA). Il dispose d’un SIG lié au Système de Suivi Evaluation. Cette étude vise à une plateforme afin de diffuser l’information sur la base de la dimension spatiale et l’Internet pour un accès au grand public. C’est pourquoi, le choix du thème « Élaboration d’un géoportail pour l’amélioration de la diffusion de l’information, cas du projet AgriFARM ». Pour y parvenir, des travaux de terrain et de laboratoire sont réalisés soit pour l’acquisition, traitement des données, leur intégration dans une base de données et un serveur cartographique pour la publication. Ensuite une plateforme web est développée sur la base d’un cahier des charges élaboré et tenant compte des attentes des utilisateurs. À terme, la cartographie complète de la planification du projet est faite et intégrée dans une base de données SIG. Les informations pertinentes sont sélectionnées pour la diffusion. Le géoportail conçu présente toutes les fonctions classiques de la cartographie interactive. Il est accessible au grand public sur internet à l’adresse www.geo-agrifarm.com. Mots-clés : Géoportail, visibilité, projet AgriFARM, Haute et Moyenne Guinée.
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Intégration de l’outil cartographique à la gestion des recettes communales d’Agoè-Nyivé 1 au Sud du Togo
SINON Kasséré (1), NDJEUTO TCHOULI Prosper Innocent (2), TCHOTSOUA Michel (2)
(1) Responsable pédagogique adjoint à l’École La Madone, Togo
(2) Laboratoire de Géomatique, Université de Ngaoundéré, Cameroun
Résumé. La mairie d’Agoè-Nyivé 1 doit assumer des responsabilités qui consistent à offrir des services publics pérennes aux populations. Il lui faut pour ce faire mobiliser d’importants moyens financiers à travers les taxes sur la publicité et l’occupation du domaine public. Malheureusement, l’identification et le recensement des contribuables ainsi que le recouvrement des diverses taxes relèvent beaucoup plus d’une connaissance empirique du territoire communal que d’une maîtrise réelle de l’espace reposant sur les Systèmes d’Information Géographique (SIG). La présente étude propose un nouveau modèle de mobilisation et de gestion des recettes qui s’appuie sur l’outil cartographique pour non seulement résorber le manque à gagner, mais aussi offrir d’autres avantages comme le suivi de la collecte des taxes et l’élaboration de budgets prévisionnels réalistes. Pour y parvenir, la démarche méthodologique suivante a été suivie : un stage à la mairie, la collecte et le traitement des données à référence spatiale et non spatiale, et leur implémentation dans une base de données relationnelle conçue selon la méthode MERISE. Les résultats obtenus, à savoir l’organisation de l’espace communal en zones de recouvrement des taxes et le développement d’une base de données relationnelle nommée « contribuable_can_1 », indiquent un accroissement des recettes et confirment par ailleurs la plus-value que représentent les SIG dans les prises de décisions des acteurs du développement. Mots-clés : Base de données relationnelle, SIG, MERISE, recette communale, Agoè-Nyivé 1.
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Tuteur intelligent d’aide à l’apprentissage mobile pour la continuité pédagogique en période de COVID’19. Cas de l’apprentissage de la langue anglaise
FOTSING Janvier (1), TALLA TANKAM Narcisse (3), MBADJOIN NJINGANG Theodore (2)
(1) Laboratoire LARIMANS, Département de Physique, Université de Buea, Cameroun
(2) Laboratoire Bien-être, Organisations, Numérique, Habitabilité, Education, Universalité, Relation, Savoirs (BONHEURS) – EA 7517, Ecole Mutation et Apprentissage (EMA), Cergy Paris Université, France
(3) Unité de Recherche en Automatique et Informatique Appliquée (LAIA), Département de Génie Informatique, IUT Fotso Victor Bandjoun, Université de Dschang, B.P. 134, Bandjoun, Cameroun
Résumé. La crise sanitaire à laquelle fait face le monde a eu un grand impact sur la population mondiale ceci en changeant certaines de nos habitudes quotidiennes. Elle a touché de nombreux secteurs comme l’éducation et pour pallier aux impacts négatifs crées par cette pandémie, les états ont adopté des mesures de résilience partant du télétravail, téléenseignement, les réseaux sociaux ainsi que les plateformes d’enseignement à distance. Le but visé à travers cet article est d’intégrer un tuteur intelligent pour aider l’apprentissage afin d’assurer la continuité pédagogique en période de COVID’19. En nous appuyant sur le réseau 3G+ d’un opérateur mobile, nous avons intégré un Service à Valeur Ajoutée (SVA), centré autour de l’activité d’un tuteur intelligent assistant les apprenants à l’apprentissage de la langue anglaise. Cette solution permet aux apprenants de souscrire au service via le réseau de l’opérateur mobile et accéder aux ressources pédagogiques sous l’accompagnement de notre tuteur intelligent depuis les différents terminaux d’accès. Mots-clés : Tuteur intelligent, SVA, continuité pédagogique, COVID’19, réseau 3G+.
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Conception d’un Tableau de Bord Géographique pour la surveillance administrative des Plans de Gestion Environnementale et Sociale au MINEPDED: Cas pilote de la Région de l’Est au Cameroun
MENGUE Michèle Odile (1), TALLA TANKAM Narcisse (2), ETOUNA Joachim (3), WADOUFEY Abdel (4), FOFIRI NZOSSIE Éric Joël (1)
(1) Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED), Cameroun
(2) Unité de Recherche en Automatique et Informatique Appliquée, Institut Universitaire de Technologie Fotso Victor de Bandjoun, Université de Dschang, Cameroun
(3) I Love Geomatics Association, Cameroun
(4) Unité de Formation Doctorale de Géographie, Université de N’Gaoundéré, Cameroun
Résumé. Au Cameroun, la surveillance administrative des Plans de Gestion Environnementale et Sociale est encadrée par les Décrets N°2013/0171/PM et N°2013/0172/PM du 14 février 2013. Elle porte sur la mise en œuvre effective du plan de gestion environnementale et sociale. Cette surveillance administrative devrait permettre aux responsables du Ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (MINEPDED), d’avoir un état clair et réel en matière de PGES, mais cela n’est pas le cas malgré la mise en place, depuis 2019, d’une plateforme de mise en ligne des PGES dénommée SISPGES. L’Objectif principal de cette recherche est de développer un tableau de bord géographique qui présente les PGES sur le terrain en insistant sur les caractéristiques qui constituent chaque PGES. Par une méthode hypothético-déductive basée sur la formulation des questions, objectifs, et hypothèses de recherche et à l’aide de la géomatique, nous avons conçu un tableau de bord géographique (consultable via le lien URL suivant : https://www.arcgis.com/apps/dashboards/03d82a7798e64158af8b7e77c0037ceb) adossé à un état diagnostic des PGES de la Région de l’Est au Cameroun en fonction des secteurs d’activités. Cet état diagnostic des PGES a été monté dans une base de données spatiale. À partir de ce tableau de bord, nous avons la répartition géographique, ainsi que les indicateurs qui décrivent la situation de chaque PGES. Nous proposons ainsi que ce tableau de bord soit intégré à la plateforme SISPGES du Ministère et soit élargi aux autres régions du Cameroun. Mots-clés : Surveillance administrative, tableau de bord géographique, base de données spatiale, Région de l’Est-Cameroun.
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